À une semaine du début de la finale NBA, les Warriors ont repris le chemin de l’entraînement et comme pendant la finale de conférence face aux Spurs, Steve Kerr était bien présent pour préparer ses troupes à aller chercher un deuxième titre en trois ans.
Si le technicien se sent mieux, Bob Myers, General Manager de Golden State, a toutefois annoncé qu’il n’était pas encore en état de coacher.
« Il est présent à l’entrainement, il participe à toutes les réunions avec son staff, il fait tout à l’exception de coacher. Et au jour d’aujourd’hui, il n’en est pas capable, » a expliqué le GM. « J’aurais préféré dire que tout est revenu à la normale, et je suis sûr qu’il partage mon opinion, mais nous n’en sommes pas encore là. »
« Etre en finale passe au second plan »
À mesure que les jours passent, les chances de voir Steve Kerr assis sur le banc, plaquette en mains, avant le début du premier match s’amenuisent. En coulisse, son influence reste toutefois toujours aussi importante.
« Sa seule présence fait du bien à tout le monde, » assure Bob Myers. « Être sur le banc n’est qu’un aspect de son rôle. Il prend la parole devant l’équipe, il va prendre un joueur à part pour l’encourager, il travaille sur la stratégie… Steve est quelqu’un d’unique. Quand il entre dans une pièce, vous sentez sa présence. Il possède une aura particulière de part son authenticité et son leadership. Et il sait comment communiquer avec les joueurs. Le simple fait qu’il soit présent au centre d’entrainement est important. »
Évidemment, Bob Myers a également tenu à louer le travail effectué par Mike Brown, invaincu en dix matchs de playoffs, même si les maux de Steve Kerr laissent un goût amer dans la bouche de son patron.
« En arriver là, et annoncer que la personne responsable de notre succès ne peut toujours pas terminer son travail est douloureux, » lance un GM ému par la situation de celui qui est devenu un ami proche. « Quelqu’un m’a demandé si nos performances et si atteindre les finales trois années de suite passent au second plan par rapport à la situation de Steve. Bien sûr que oui. Ça devrait être génial, incroyable même. Et nous sommes excités d’être là et fier du travail accompli mais notre entraineur ne peut pas coacher. Ce n’est pas une excuse, c’est un simple fait et ça fait chier, mais on doit faire avec. »