Garder son premier choix ou l’échanger contre une superstar, telle est la question qui va agiter la NBA pendant quelques semaines. Danny Ainge a les cartes en main et se dit prêt à tout, même si la seconde option présente un inconvénient financier de taille, comme l’a expliqué Wyc Grousbeck pour l’émission de radio Felger&Mazz.
« Je pense que ces choix ont vraiment beaucoup de valeur. Quand on pense échanger ce choix, c’est pour une superstar établie qui mérite le maximum salarial, mais il faut sortir de l’argent. Il faut aussi sortir des gars de l’équipe » contrebalance le co-propriétaire des Celtics. « Donc ce gars qui arrive a intérêt à être meilleur que le premier venu. En plus ce sera un joueur en milieu de carrière. Qui sera payé très cher dès maintenant, ce qui vous bloque sur d’autres dossiers. »
« Si on peut avoir un très bon gars avec ce pick, autant le prendre »
Un mauvais choix et vous vous mettez dans une situation délicate pour plusieurs années. Tout ça alors qu’une star en devenir vous attend à la Draft…
« Si on peut avoir un très bon gars avec ce pick, autant le prendre » lance-t-il. « On peut construire autour de lui, on peut grandir avec lui. Et tu devras lui donner le maximum, mais seulement au bout de cinq ou six ans, donc c’est totalement différent. »
L’option numéro une des réfléchis Celtics est donc de garder ce pick – selon toute vraisemblance un Markelle Fultz qui s’y voit déjà – sauf offre exceptionnelle.
« Ce genre de choix a beaucoup de valeur dans la NBA d’aujourd’hui » conclut-il. « Notre intention est de garder ce pick à moins d’avoir une offre à couper le souffle. C’est sûrement comme ça que je vois les choses. »
Un moyen aussi pour les Celtics de faire monter les enchères…
https://www.dailymotion.com/video/x5mr5pm_que-doit-faire-boston-avec-son-first-pick_sport