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Ils mériteraient aussi une statue !

Scottie Pippen aura donc la sienne. Comme Sa Majesté. Comme Magic au Staples Center. Comme Hakeem « the dream ». Comme Stockton et Malone au Delta Center. Comme Julius Erving au feu Spectrum.

Tous ont dû attendre leur retraite (la première pour MJ) pour être immortalisé en sculpture devant le stade de leurs plus grands exploits. Nos confrères de DIME ont eu l’idée de dresser leur Top 5 des joueurs qui méritent eux aussi l’hommage d’une franchise et d’une ville. Que ce soit dès maintenant ou après avoir raccroché les sneakers. Et leurs gagnants sont : Dirk Nowitzki, Dwyane Wade, Kobe, Tim Duncan et Allen Iverson.

Basket USA a eu l’envie de livrer son Top 5 à lui, avec des bonus.

Bill Russell (Boston)

Vous ne rêvez pas, le grand Bill n’a pas de statue dans la cité du Mayflower. Honte aux C’s, pourtant si fiers de leur histoire et de leurs 17 titres. Russell est avec Wilt Chamberlain, Kareem Abdul-Jabbar et Shaquille O’Neal le pivot le plus dominant de l’histoire de la NBA. En 13 saisons, il a apporté 11 titres au sein de la plus longue dynastie de la ligue, entre 1957 et 1969. Deux bagues ont été gagnées avec le costume d’entraîneur-joueur. Premier afro-américain à s’imposer sur le banc d’une franchise, Russell a longtemps souffert du racisme chez les WASP bostoniens. Ses relations avec la ville et les fans n’ont jamais atteint l’intensité amoureuse d’avec un Larry Bird. Voir le meilleur défenseur de l’histoire du jeu partir aux cieux sans l’hommage qu’il mérite serait un scandale. Lançons une pétition.

Larry Bird (Boston)

Justement, ce bon vieux Larry : on en parlait plus haut, pendant dix ans Bird a incarné les Celtics. Il a été leur âme, porte parole, leader, star. Chouchou absolu du feu Garden, le blanc bec de l’Indiana au shoot derrière l’épaule dévastateur est retourné dans son Etat natal une fois la carrière terminée. Pour s’occuper des Pacers et jouer au golf malgré son dos en vrac. Entre Boston et lui, c’est de l’histoire ancienne. Mais quelle histoire : trois titres NBA, une rivalité jamais égalée avec les Lakers de Magic, et trois MVP pour le blond moustachu, resté dans les annales comme l’un des plus grands shooteurs de la NBA. Tout le monde se souvient de ses mots pour chambrer à l’arrivée dans les vestiaires du All Star Game avant le concours des trois points : « Alors les gars, qui va terminer deuxième aujourd’hui?« . Red Auerbach a sa statue. Mais il est orphelin des deux autres légendes de la franchise : Russell et Bird.

Tim Duncan (San Antonio)

Quatre titres ça vous classe un homme. Débarqué dans le Texas un soir de juin 1997, le premier choix de la draft est élu Rookie of The Year et All Star pour sa première saison, puis MVP des Finals un an plus tard. La légende est en marche. Aussi taiseux que technique, l’intérieur aux fondamentaux les plus aboutis de l’histoire de la ligue va terminer sa carrière dans la franchise qui lui aura apporté deux titres de MVP de la saison régulière, trois trophées de MVP des Finals, 13 nominations dans les All NBA team et All Defensive Team. Considéré comme le meilleur power forward de l’histoire, Duncan le timide incarne une franchise depuis plus de dix ans. Le AT&T Center devrait rapidement après sa retraite être le théâtre de son bronze.

Isiah Thomas (Detroit)

Membre du club des 50 meilleurs joueurs de l’histoire, Hall of Famer depuis 2000, double champion NBA et MVP des Finals en 1990, « Zeke » a incarné l’esprit Bad Boy des Pistons de Chuck Daly. Sa nullité comme dirigeant aux Knicks a fait oublier au grand public le joueur exceptionnel qu’était l’un des neuf enfants de la famille Thomas, une démunie parmi d’autres dans les ghettos de Chicago. Capable de marquer 25 points en un quart-temps dans le Game 6 de la finale 1988 face aux Lakers malgré une cheville en compote, douze fois All Star en 13 ans de carrière (avec deux titres de MVP en poche), meilleur passeur NBA en 1985 avec 13,9 assists de moyenne, Thomas reste encore perçu comme l’un des meilleurs meneurs de l’histoire du jeu. Il a surtout placé les Pistons sur la carte NBA, symbolisant à merveille l’esprit de Motor City. Ennemi juré de Jordan (qui a demandé en 1992 son absence de la Dream Team), Isiah a été aussi génial sur les parquets que mauvais dans son costume de GM à New-York, où c’est sûr personne ne militera pour lui édifier une statue.

Kobe Bryant (Los Angeles Lakers)

Jerry Buss peut déjà commander la statue, plus grande et plus clinquante encore que celle de Magic. Car qu’on l’aime ou non, Kobe est THE joueur du 21ème siècle. Jugé par certains comme plus fort que Jordan, l’ancien lycéen prodige de Philly vient de déclarer sa flamme à sa franchise de toujours. Comme Magic, Bird, Olajuwon et Duncan, il ne devrait connaître qu’une équipe sur l’ensemble de sa carrière. Le Staples n’a d’yeux que pour lui, la star ultime. Meilleur scoreur de l’histoire de la franchise, il a fait taire tous ses détracteurs en allant chercher deux bagues (sur ces cinq) sans le Shaq dans la raquette. Double MVP des Finals et une fois (seulement, un scandale) MVP de la saison régulière, Kobe c’est Mr 81 points et Mr Clutch. Transformé en leader depuis quelques années, il vise un second « three peat ». Pour égaler MJ.

Mentions spéciales

On termine avec une mention spéciale pour Allen Iverson, qui a porté les Sixers à coups de cross over pendant de longues années ; Dirk Nowitzi, meilleur marqueur de l’histoire des Mavs et star éternelle dans une ville où avant lui la NFL et la MLB régnaient en maîtres; Clyde Drexler, qui s’il n’a rien gagné avec les Blazers a été le leader d’une des plus belles équipes de la ligue pendant plus de cinq ans ; et Dwyane Wade, qui avec les arrivées de LBJ et Bosh va peut-être voir sa fidélité récompensée, mais ne prouvera jamais qu’il peut mener le Heat en Finals à lui seul comme « The Answer » l’a fait aux Sixers, et Dirk aux Mavs.

Des absents dans notre bilan ?

Le Shaq

A force de voyager, de franchise en franchise, le « Big Cactus » n’a plus d’attaches. On se demande même où sera retiré son maillot…

LeBron

C’est une certitude, LeBron James n’aura jamais sa statue devant la Q-Arena. Akron se chargera de panser les plaies, et de lui rendre l’hommage qu’il mérite pour avoir réussi à sortir Cleveland de son trou.

Jerry West

Il a déjà sa silhouette sur le logo NBA. Ça vaut toutes les statues du monde…

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