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Vincent Collet : « Des raisons d’espérer »

L’équipe de France de basket débute aujourd’hui le championnat du monde 2010 en étant fortement diminuée. Tony Parker, Joakim Noah, Ronny Turiaf, Antoine Diot ou encore Mickaël Pietrus manquent à l’appel.

L’entraîneur Vincent Collet a donc dû composer avec les moyens du bord et aborde ce Mondial avec des « inquiétudes » mais aussi « des raisons d’espérer ».

Basket USA : On parle énormément des absents de ce Mondial, est-ce un problème pour la qualité du tournoi ?

Vincent Collet : Attention, il y a des joueurs en moins, mais pour l’instant on ne sait pas de quel niveau sera le Mondial. Il y a des coupes du monde de foot avec toutes les stars qui sont d’un niveau très faible et d’autres où il y a des joueurs qui manquent et qui sont par contre beaucoup plus intéressantes. Ce sont des sports collectifs. Bien sûr qu’on aime voir toutes les stars, mais pour l’instant on ne sait pas quel va être le niveau du championnat du monde. Peut-être que le niveau de jeu va être étonnamment élevé, ou à l’inverse, va effectivement beaucoup pâtir de l’absence de ces joueurs.

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant de débuter ce Mondial ?

Dans le même état d’esprit que lorsqu’on a commencé le 25 juillet. Il n’y a pas de surprise pour moi. Je savais de toute façon que tout allait se mériter, on n’a pas de marge de manœuvre, et les derniers matches de préparation ne font que le confirmer. Le point positif, c’est qu’on a vu malgré tout qu’on était capable d’élever notre niveau de jeu au niveau de celui d’équipes qui sont candidates aux quarts de finale. Donc à nous de ne pas se relâcher et de faire en sorte que les matches de préparation nous servent de leçon et qu’on aille batailler pour atteindre ces matches couperets. D’abord le huitième de finale et puis j’espère les quarts. Mais il faut qu’on soit à fond pour espérer quelque chose.

Justement, cette équipe de France est-elle capable de jouer à fond pendant 40 minutes ?

Pour l’instant, je ne peux pas répondre à cette question, il faut attendre le début de la compétition où les conditions sont différentes. On peut effectivement avoir des craintes, il ne faut pas le cacher. La saute d’humeur dans le troisième quart-temps face au Brésil (mardi), même si c’est un match amical, peut inquiéter et elle m’inquiète. Simplement j’espère qu’on va être capable dans la compétition d’avoir un état d’esprit différent. En tout cas, on va tout faire pour. Mais c’est vrai que ça peut être une limite. On sait très bien qu’avec une équipe jeune, il y a souvent de l’immaturité et pour l’instant, on en a montré.

La hiérarchie au sein de l’équipe et le cinq de départ (Traoré-Pietrus-Diaw-Batum-De Colo) sont-ils bien en place ?

À moins d’une révolution durant le tournoi, le cinq devrait rester le même. C’est vrai que c’est une hiérarchie assez logique par rapport à ce qu’on connaît de l’équipe. Sur le poste intérieur, ça a été plus long pour se décider, mais le tournoi de Villeurbanne a au moins montré l’émergence d’Ali (Traoré) qui sait se rendre indispensable par sa capacité à scorer.

Et Nando De Colo ? A-t-il trouvé ses marques sur le poste de meneur selon vous ?

Il est effectivement au milieu du guet. Il fait beaucoup d’efforts pour essayer de remplir son rôle du mieux possible et, parfois, ça gêne son agressivité, sa spontanéité. On va essayer de caler un peu plus son rôle pour le libérer davantage et qu’il puisse retrouver des habitudes de scoreur même lorsqu’il est meneur de jeu. Je pense que c’est possible parce qu’à côté de lui évoluent Boris Diaw et Nicolas Batum qui, eux, ne sont pas des ailiers finisseurs, mais beaucoup plus créateurs. Donc il faut qu’on arrive à trouver un équilibre qui soit meilleur afin d’utiliser les points forts de chacun.

Avec seulement deux victoires en sept matches lors des matches de préparation, craignez-vous un problème de confiance chez vos joueurs ?

Je ne crois pas non, je ne pense pas que ce soit le problème. Tout le monde était conscient des difficultés. Maintenant, compte tenu de l’identité que cette équipe doit avoir pour espérer quelque chose – beaucoup d’énergie, beaucoup d’agressivité, beaucoup de rythme en attaque – les difficultés sont aussi un élément qui doit nous inciter à aller dans cette direction. Les défaites en préparation auraient vraiment été un problème s’il n’y avait pas eu les éclaircies de Villeurbanne. Mais ce qui s’est passé lors des deux mi-temps face à l’Australie (lundi) et face au Brésil (mardi) doit aussi nous donner des raisons d’espérer, tout en étant très mesuré et en ayant beaucoup d’humilité.

Quels sont les objectifs pour l’équipe de France ?

Le premier objectif, c’est de sortir des poules en finissant, si possible, dans les deux premiers de notre groupe. Après, ça dépendra de notre adversaire en huitième, mais ce serait une belle performance d’aller en quart de finale.

Propos recueillis par Romain Brunet

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