Draymond Green et C.J. McCollum remettent le trash talking au goût du jour

Outre leurs actions d’éclats, Draymond Green et C.J. McCollum ont également pris un malin plaisir à échanger des mots pendant tout le premier match de la série entre Golden State et Portland. Après la rencontre, les deux joueurs n’ont d’ailleurs pas hésité à partager avec les médias le sujet de leur trash talking, en particulier après le dunk manqué du Warrior lors du dernier quart temps.

« Il m’a dit que je devais travailler mes mollets, » explique un Draymond Green hilare. « Mais on a parlé pendant toute la rencontre. Il y a beaucoup de respect entre les deux équipes. On les a joués l’année dernière en playoffs, on se connait tous en dehors du terrain et c’est marrant. C.J. était chaud, du coup il nous chambrait. Et je faisais la même chose après mes tirs. Ça rend le match plus sympa ! »

« Draymond était plutôt grassouillet »

Même son de cloche du côté du Blazer, qui en profite aussi avec humour pour continuer la guerre des mots après le match.

« Où j’ai grandi, quand on vous chambre, on répond…  Mais il n’y a pas de manque de respect. C’est bon enfant, personne ne parle des mères des autres, » précise-t-il avant de lancer une pique à Green. « Vous savez, je connais Draymond depuis son passage à Michigan State. Il était plus grassouillet à l’époque mais il a bossé dur et maintenant c’est l’un des meilleurs défenseurs de la ligue. Mais quoi qu’il arrive, si j’ai quelque chose à lui dire, je ne vais pas me gêner. »

Assis à côté de son coéquipier, Damian Lillard ajoute lui que la passion et l’intensité avec lesquelles Draymond Green jouent sont contagieuses. Et si l’homme à toute faire des Warriors est en grande partie responsable de la défaite des Blazers, Lillard apprécie de jouer contre un compétiteur comme Green.

« Je pense qu’avoir un tel joueur sur le parquet élève le niveau du match. Vous savez d’habitude je ne chambre pas trop mais aujourd’hui il parlait tellement que j’ai du m’y mettre pour essayer de le faire taire, » dit un Lillard tout sourire. « Je pense que c’est une bonne chose, surtout dans la NBA d’aujourd’hui où tout est plus soft qu’avant. Donc s’il continue à parler, je vais faire une exception, et je vais continuer à lui répondre. »

Propos recueillis à Oakland