Finale March Madness : Preview North Carolina – Gonzaga

Après de nombreux rebondissements et une March Madness exceptionnelle, Gonzaga et Killian Tillie affrontent North Carolina pour enfin obtenir ce titre NCAA tant convoité. BasketUSA vous propose de revenir sur le parcours des deux universités, un focus sur les joueurs à suivre ainsi qu’une analyse des points forts et des points faibles de chaque équipe.

Parcours

North Carolina (1) : les Tar Heels sont de retour en finale, un an après leur cruelle désillusion face à Villanova. Forts de deux victoires références face à Kentucky et Oregon notamment, les joueurs de Roy Williams sont motivés comme jamais pour décrocher ce titre qui leur tend les bras.

Gonzaga (1) : certes, les Bulldogs ont réussi une saison régulière exceptionnelle mais beaucoup doutaient de leurs capacités à atteindre cette finale de la March Madness. Après une compétition solide et une victoire dans les derniers instants face à South Carolina (77-73), les joueurs de Mark Few arrivent dans cette finale sans rien à perdre.

Le joueur à suivre

Kennedy Meeks : le pivot de dernière année d’UNC a été l’un des artisans majeurs de la victoire face à Oregon (25 points – 14 rebonds). Solide offensivement, son duel face à Przemek Karnowski sera l’une des clés de cette rencontre. Pour son dernier match dans le milieu universitaire, il aura probablement à cœur d’offrir ce titre aux supporters de North Carolina.

Przemek Karnowski : pivot titulaire de Gonzaga, il aura fort à faire pour contenir Meeks dans la raquette. Impressionnant physiquement, il aura pourtant besoin d’être totalement rétabli de sa blessure au visage du match précédent pour faire face à son homologue d’UNC. Ce duel devrait être crucial pour déterminer l’issue de la rencontre.

Les points forts / faibles

North Carolina : les joueurs de Roy Williams ont l’une des équipes les plus complètes du circuit. Construite autour d’un « Big 3 » complémentaire, elle a une revanche à prendre suite à sa désillusion de la saison précédente. Dominatrice à l’intérieur et dans le secteur essentiel du rebond, elle peut prendre feu à tout moment grâce à son serial scoreur, Justin Jackson (22 points face à Oregon). En revanche, diminué à la cheville depuis près de 10 jours, Joel Berry II a eu les pires difficultés à retrouver son niveau lors de la demi-finale face aux Ducks : 11 points à 2/14 aux tirs. L’une des clés de cette rencontre sera l’état de santé du meneur titulaire des Tar Heels, capable de contrôler le tempo de la rencontre.

Gonzaga : brillamment entraînée par Mark Few, Gonzaga est une équipe avant tout défensive qui s’appuie sur son roc Karnowski pour contrôler la peinture et marquer en finition. Quant à Nigel Williams-Goss, il a montré dans ce tournoi sa capacité à bien organiser le jeu et a amené son grain de folie lorsque cela fut nécessaire. Enfin, le surprenant freshman Zach Collins a été un atout considérable pour les Zags en sortie de banc dans cette compétition. Si sur le papier, Gonzaga a toutes les armes pour lutter efficacement contre les Tar Heels, attention à ne pas subir la pression de l’enjeu et à déjouer pendant trop longtemps, comme lors de la rencontre face à South Carolina.

L’avis d’Alex Biggerstaff (SFR Sport)

« C’est la finale que tout le monde espérait avoir puisque c’est très attractif et du 50/50 avec les effectifs les plus profonds en termes de banc. Ce sont les deux secteurs intérieurs les plus denses de NCAA, avec l’opposition entre Przemek Karnowski et Kenndy Meeks. Le problème pour North Carolina, c’est la blessure de Joel Berry, puisque ça risque d’être très difficile pour lui face à Nigel Williams-Goss, sachant qu’il est plus petit. D’un autre côté, Justin Jackson est l’ange gardien d’UNC. S’il continue comme ça et qu’il fait un tournoi pareil jusqu’au bout, ça peut être problématique pour Gonzaga parce qu’ils n’ont pas vraiment de joueur capable de bien défendre sur lui ».

« Pas mal de duels qui vont peut-être se neutraliser. Si Williams-Goss prend l’avantage sur Berry, ça peut être très difficile pour North Carolina. Mais si Justin Jackson peut shooter tranquillement, ça va être dur pour les Zags ».

« C’est vraiment du 50/50. La seule chose qui les différencie vraiment, c’est que North Carolina a plus d’expérience puisque c’est quasiment le même groupe que l’année dernière mais Gonzaga, même si on parie contre eux sans arrêt, parvient tout de même à arriver en finale. Donc ça veut dire quelque chose de spécial autour de cette équipe ».

Diffusion : SFR Sport 2, à 3h du matin