Georgetown : Stan Van Gundy et Steve Clifford soutiennent Pat Ewing

Qui va remplacer John Thompson III à Georgetown ? Pour le moment, aucune piste sérieuse, mais il se murmure que Pat Ewing est sur la short list des dirigeants des l’université. Eternel assistant en NBA, jamais choisi comme head coach, l’ancien pivot des Hoyas peut compter sur le soutien de Stan Van Gundy et Steve Clifford pour appuyer une éventuelle candidature.

« Je n’arrive pas à imaginer qu’à Georgetown, on n’engage pas Patick Ewing » a expliqué le coach des Pistons dans le New York Post. « Une large partie du basket universitaire concerne le recrutement, et Patrick possède deux atouts : d’abord, il adore cette université. Il l’a toujours aimée et il l’aimera toujours. Il peut représenter la fac pour attirer des joueurs. Ensuite, tous ces joueurs du haut niveau ne pensent qu’à une chose : jouer en NBA. Si vous avez un coach membre du Hall Of Fame, tous les grands gamins placeront Georgetown en haut de leur liste. »

« Ming, Howard, Jefferson ont connu leurs plus belles années avec lui »

Depuis 2002, Patrick Ewing a toujours été assistant en NBA, passant de Washington à Charlotte, avec des arrêts à Orlando et Houston, et pour Steve Clifford, qui travaille avec lui aux Hornets, il est aussi un grand formateur.

« Voici ce que je dirais sur Pat. Yao Ming a connu ses plus belles années en bossant avec Patrick. Dwight Howard, et de loin, aussi. Al Jefferson, qui a une grande carrière, aussi. Je pense que si j’étais un jeune joueur et que je cherchais quelqu’un avec qui travailler, ce serait Patrick. Mais il est plus qu’un coach pour intérieurs. C’est un bon coach, et Kemba Walker s’en remet beaucoup à lui. »

Pour Stan Van Gundy, c’est tout de même étrange que le grand Pat n’ait jamais eu sa chance en NBA…

« Ça me perturbe quelque peu » conclut l’ancien coach du Magic. « Je ne vise personne mais ils engagent des coaches sans expérience alors qu’on est présence d’un Hall of Famer qui possède des années et des années d’expérience comme entraîneur. Et personne ne l’engage. (..) À Georgetown, il a tout. Il connaît l’université, il sait coacher, son nom est connu de tous et ça lui permettra de se rendre n’importe où aux Etats-Unis pour recruter. »