On s’attendait à une grosse battle à l’intérieur entre Karl-Anthony Towns (33 points) et le tandem DeMarcus Cousins-Anthony Davis (43 points et 23 rebonds à eux deux). On l’a eue. C’est pourtant bien Jordan Crawford (22 points) qui est venu jouer les facteurs X pour assurer la victoire des Pelicans sur les Wolves (123-109). En tête jusqu’à la pause, Minnesota va exploser défensivement en seconde période, encaissant 75 points ! C’est sa troisième défaite de rang tandis que New Orleans lui passe devant au classement.
Deux équipes aux bilans quasiment similaires se présentent sur le parquet. Deux équipes qui, avec cinq matches de retard sur Denver et le 8e spot, n’ont plus qu’une infime chance d’arracher une place en playoffs. En cette fin de saison, l’intérêt pour Pelicans et Wolves est aussi de préparer l’avenir, dans des configurations différentes. Le début de cette rencontre est marqué par un festival d’adresse. Une séquence qui va céder sa place à une période beaucoup moins glorieuse, à l’instar de ce dunk raté par Anthony Davis. Quand Ricky Rubio, encore très juste, met sur orbite Andrew Wiggins au alley-oop, E’twaun Moore en fait autant avec « AD » (18-23), tandis que Towns est déjà bien chaud face à lui.
Towns « mange » Davis
En parlant de Towns, Donatas Motiejunas fait une belle rentrée. Face au jeune intérieur, il multiplie les agressions au cercle pour tenter de gratter quelques fautes. Jordan Crawford aussi, fait une entrée remarquée. Pas pour les mêmes raisons. L’arrière passe beaucoup (trop) de temps… à dribbler. Sa monopolisation du ballon contraste avec l’attaque tout en fluidité des jeunes Wolves, chez qui tout le monde touche la balle. Avec Towns, souvent à la finition des actions, Minny compte jusqu’à 12 points d’avance (40-52). NOLA revient dans le coup avec Jrue Holiday à trois points, ou à la passe à terre vers Davis après le pick. Résultat après 24 minutes, Minnesota donne le sentiment de mieux jouer mais ne compte que 6 points d’avance (48-54).
Après la pause, Towns score à nouveau à trois points. On se demande s’il y a un endroit sur le terrain d’où il ne peut pas marquer tellement sa palette est fournie. Puis le Wolf marque en allant au contact de « AD ». Ce dernier se fait littéralement manger en défense. Le débat s’équilibre avec l’adresse de loin, de part et d’autre. Davis aussi, avec plusieurs finitions près du cercle, monte en puissance (74-69). Cousins lui est plus en difficulté et perd beaucoup de ballons sur des passes téléphonées.
Crawford prend feu
Le tournant du match se situe à cheval entre les 3e et 4e quart-temps. Quand Crawford commence à aligner les jumpers. Culotté, il concrétise coup sur coup deux paniers à trois points. Même si sa sélection de tirs est hyper douteuse (il balance un gros air-ball après un turnaround…), ça rentre et avec lui les Pelicans s’envolent (94-86). Holiday, Hill et Moore en rajouteront tous une couche derrière l’arc pour conclure une mi-temps avec… 75 points scorés ! La défense des Wolves, pourtant en progrès ces dernières semaines, a tout simplement explosé.
Elle devra être plus efficace mardi face aux Spurs. Le même soir, New Orléans accueille Memphis.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.