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Une reconstruction éclair à Dallas

Aux portes de la huitième place de Denver (30-35) avec 28 victoires pour 36 défaites, les Mavericks pourraient bien manquer les playoffs à l’issue de cette campagne mais ne comptez pas sur Mark Cuban pour se plaindre. Le propriétaire de la franchise texane est heureux : le pari onéreux avec Harrison Barnes s’avère payant, l’effectif présente un visage plus jeune que jamais, d’autant plus avec l’arrivée de Nerlens Noel et Dirk Nowitzki a fêté son retour en pleine forme en passant la barre des 30 000 points en carrière, seulement franchie par cinq joueurs avant lui dans l’histoire.

Après un début de saison catastrophique (4-16), Dallas profite de cette campagne pour donner de l’expérience à ses jeunes joueurs et, éventuellement, arracher un strapontin pour la post-saison. Cela relèverait du miracle compte tenu de sa position au mois de novembre.

« Nous avons pratiquement fait notre reconstruction en une seule saison. » souligne Mark Cuban auprès de NBA.com. « C’est un hommage qu’il faut rendre à Rick (Carlisle) mais aussi à tout le monde dans cette équipe. Il y a encore beaucoup à faire. Personne ne nous attendait en finale pour cette année. Nos gars ont travaillé vraiment dur, aussi dur que quiconque dans cette ligue. Regardez Miami. Ils sont passés par de nombreux changements aussi, similaires aux nôtres, et ils jouent simplement plus dur. Je me souviens des Celtics après les départs de Paul Pierce et Kevin Garnett, ils essayaient de se trouver une nouvelle identité et ils l’ont fait en s’arrachant sur le terrain. C’est ce que nous sommes aujourd’hui. Les adversaires regardent notre effectif sur le papier et ne savent pas à quoi s’attendre mais c’est dur de nous jouer avec 15 gars dans l’effectif qui jouent aussi dur. C’est notre atout. J’adore ça. »

Un horizon favorable pour Dallas

Le tanking n’est pas dans l’ADN des Mavericks de l’ère Cuban et encore moins dans celui de Rick Carlisle, l’entraîneur des Mavericks.

« Nous sommes une équipe merdique mais nous sommes une équipe merdique sous-estimée. » lançait ainsi le coach en janvier dernier, tout en piquant l’orgueil de ses joueurs.

Mais le fait est que Rick Carlisle avait raison : avec les moyens du bord, le stratège a lancé des joueurs inattendus, notamment les rookies non draftés Yogi Ferrell (12.7 pts à 43.3% et 4.9 pds en 32.2 min à Dallas contre 5.4 pts à 36.7% et 1.2 pd en 15 min à Brooklyn) et Dorian Finney-Smith et plus récemment Quin Cook. Il a offert des responsabilités à des joueurs en demande, tels Seth Curry (13 pts à 44% à 3-pts en 29 min) et, dernièrement, Nerlens Noel (10 pts à 61%, 8.5 rbds et 1.3 ct en 24.2 min). Surtout, il a bâti l’identité du groupe autour de l’exigence défensive : les Mavs sont ainsi la 10e défense de la saison avec 105.4 points concédés sur 100 possessions.

Son patron Mark Cuban se réjouit du profil de cette équipe et il rappelle que si la récompense n’est pas les playoffs, un choix de draft permettra alors de renforcer une équipe déjà solide, que ce soit en l’intégrant à l’effectif ou en l’échangeant contre un autre élément de valeur.

« Nous devons juste continuer de progresser et de jouer plus dur que quiconque. » exige Mark Cuban. « Nous sommes dans une situation gagnante quoi qu’il en soit. On perd, on aura un meilleur choix de draft. On gagne et nous irons en playoffs. C’est sympa. Cela me rappelle beaucoup l’an 2000 quand j’ai acheté l’équipe. Toute cette énergie, cette jeunesse, c’est excitant, plaisant à regarder, nous sommes dans une situation où nous ne sommes pas censés être. »

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