Tension interne aux Hawks : Dennis Schroder puni par son coach

Auteur de 19 pts dans le premier quart-temps et de 23 à la pause, Dennis Schroder était dans un grand soir pour accueillir les « Splash Brothers ». Mais Mike Buldenhozer ne badine pas avec la discipline, le meneur allemand a pu le constater avec un étonnement étrangement candide. Coupable d’avoir laissé Stephen Curry tout seul derrière l’arc alors qu’il était en train de s’embrouiller avec Dwight Howard – qui venait de perdre la balle sur une passe pourrie pour Thabo Sefolosha, Schroder a pris une soufflante par son coach. Il a réagi verbalement. Son coach ne lui a pas pardonné et l’a laissé sur le banc tout le reste de la seconde période.

Atlanta menait encore avant l’incident, ils encaisseront un 26-10 dans la foulée ! Le match venait de basculer, provoquant la troisième défaite de rang des géorgiens, qui traversent une zone de turbulence (six défaites sur les huit derniers matches). « Le plus important pour nous est de rester ensemble, soudés et de passer immédiatement à autre chose après une erreur« , explique après coup Buldenhozer, justifiant sa décision comme « un choix de coach« .

« Je veux savoir pourquoi je n’ai pas rejoué »

Autant dire une sanction pour son meneur, qui ne cachait pas son incompréhension dans le vestiaire:

« Je ne sais pas pourquoi je suis resté sur le banc. Je sais que Curry a profité de mon explication avec Dwight pour marquer et qu’on n’a pas le droit de faire ça. Mais pourquoi ne pas rejouer après ça ? Je veux le savoir et j’aimerais parler au coach pour en discuter avec lui. Dwight aussi doit être là, pour qu’on soit tous sur la même longueur d’onde. Peut-être que je suis trop compétitif, que je veux trop gagner. »

Le pivot des Hawks est ouvert à un éclaircissement a posteriori. Pour l’ancien meilleur défenseur de la ligue c’est même sain : « Nous sommes une équipe et c’est normal d’avoir de genre de conversations entre un coach et des joueurs. Je suis ravi que Dennis veuille en parler, nous sommes tous ouverts à une discussion car dans un vestiaire c’est normal et positif. »

Comme Paul Millsap et Thabo Sefolosha, Howard veut vite passer à autre chose sans faire un drame d’un incident  jugé comme une « erreur ». Depuis son départ canon (9-2), Atlanta n’a jamais vraiment retrouvé de sa superbe. Son bilan est même négatif depuis le 11e match de la saison.