Complètement largués en début de saison, les Mavericks sont revenus dans la course pour les playoffs avec 10 victoires sur leurs 15 derniers matchs. Grâce à un Dirk Nowitzki toujours capable de briller dans les moments importants mais surtout grâce à un duo Seth Curry – Harrison Barnes qui justifie l’investissement de Mark Cuban.
« Il a été super », commente ainsi Rick Carlisle au sujet d’Harrison Barnes. « Il n’y a pas d’autre mot pour le dire. Il s’est totalement investi pour devenir un grand joueur. Son éthique de travail est la meilleure que j’ai vue en tant que joueur ou coach. C’est vraiment un travailleur infatigable, quelqu’un qui adore le jeu et qui est venu ici parce qu’il voulait plus de responsabilités. Il y a eu des moments compliqués. En début de saison, il a eu du mal. Mais il a dépassé ça. On lui donne beaucoup le ballon en main et il apporte soir après soir ».
Dans un rôle assez unidimensionnel à Golden State, où il était chargé de défendre et de prendre les tirs à 3-points en catch-and-shoot en attaque, Harrison Barnes a ainsi dû apprendre un nouveau rôle dans le Texas.
Signé pour un contrat maximum de 94 millions de dollars sur quatre ans, l’ailier doit justifier le retour sur investissement. Et pour l’instant, l’ancien Warrior ne déçoit pas. Mieux, il progresse avec une moyenne mensuelle qui tourne autour des 20 points depuis le début de saison, mais une adresse qui grimpe petit à petit, notamment à 3-points.
Seth Curry, le joli coup de Mark Cuban
Plus à l’aise, Harrison Barnes n’est pas le seul à s’affirmer chez les Mavericks. Car la bonne période de l’équipe correspond à la titularisation de Seth Curry, qui tourne à 15.2 points (50% au shoot dont 45% de loin) sur les 15 derniers matchs.
« C’est une autre option dynamique au scoring », explique Harrison Barnes. « Il peut aller dans la peinture et rentrer les tirs extérieurs. C’est l’équilibre idéal pour nous afin de jouer le pick-and-roll avec Dirk, mais aussi de créer son propre tir. Ça nous aide beaucoup, surtout quand on a du mal. Il peut venir et rentrer un tir pour nous ».
Pour Harrison Barnes, cela doit lui rappeler un autre Curry, qu’il a longtemps côtoyé à Golden State. Du côté de Dallas, ce duo permet aujourd’hui de croire encore aux playoffs mais aussi d’envisager l’avenir avec plus de confiance. Signé pour six millions sur deux ans l’été dernier, le cadet de Stephen est un joli coup de Mark Cuban, qui a tenté sa chance sur un joueur que les Kings ne voulaient plus, et à qui George Karl ne prévoyait pas un long avenir dans la ligue…