Les Wizards testent la réalité virtuelle et Ian Mahinmi sert de cobaye

De plus en plus démocratisée pour des usages récréatifs, la Virtual Reality n’a pas encore fait son trou en NBA. Mais ce n’est pas faute d’essayer de la part des Wizards. La franchise de Washington tente effectivement depuis le début de la saison d’intégrer des exercices de shoot (mais pas seulement) basée sur la VR pour faire progresser ses joueurs. 

Mais visiblement, ça n’est pas pour tout le monde. En effet, ce qui marche pour Kelly Oubre Jr qui explique avoir vu une « différence dans sa mécanique de tirs », ne fonctionne pas du tout pour le vétéran Marcin Gortat.

« Ça peut vraiment vous retourner le cerveau », rigole (à moitié) le pivot polonais sur ESPN. « C’est une invention incroyable. Je pense que ça peut nous aider, mais pour moi, après 10 ans de carrière, ça ne va pas me changer maintenant. C’est un nouvel outil pour le siècle à venir. »

Sur le chemin du retour, Ian Mahinmi est également un des cobayes de la VR chez les Wizards.

« Comme la mémoire musculaire, mais pour le cerveau »

Pour aider le pivot tricolore à ne plus rater ses lancers, les Wizards le filment avec une caméra à 360° quand il se rend sur la ligne de réparation. Voir ainsi ses tirs réussis aux lancers, encore et encore, avec ce point de vue subjectif, c’est censé booster la confiance de Ian Mahinmi, qui s’habitue à la réussite…

« C’est comme construire la mémoire musculaire, sauf que là, c’est pour le cerveau. Comme ça, tu le vois et ton cerveau va enregistrer l’action comme telle. Ensuite, quand tu shootes en match, tu vas penser à ce que tu as vu avant, c’est-à-dire ton shoot réussi. Tu sais que tu peux le faire. »

Et puis, d’un point de vue technique, ça peut également aider à modifier le geste de shoot. À perfectionner la mécanique.

« Il y a pas mal de choses que je faisais mal et dont je ne me rendais pas compte. Mes mains retombaient parfois, après avoir réussi plusieurs lancers. Mon corps penchait aussi. Il y a plusieurs petits détails que j’ai remarqués maintenant et que j’ignorais avant. »