Faciles vainqueurs des Knicks, les Wizards foncent vers le podium à l’Est

La bonne relation entre John Wall et son compère Bradley Beal ne fait plus aucun doute depuis des semaines. La victoire facile de cette nuit face aux Knicks (117-101) en est une nouvelle illustration : un Wall en mode rampe de lancement (15 points et 13 passes) et un Beal finisseur (28 points à 12/18 aux tirs). Le duo a reçu le soutien de son secteur intérieur, avec Marcin Gortat, parfait au tir, et Marcus Morris, tous les deux en double-double. C’était trop de menaces à gérer pour des Knicks, privés de Kristaps Porzingis, à nouveau emmenés par un Carmelo Anthony adroit (26 points).

6 décembre 2016. C’est la date à laquelle les Wizards ont concédé leur dernière défaite à domicile. Soit… 14 victoires consécutives ! L’équipe la plus chaude de l’Est n’entend sûrement pas casser cette série face à des Knicks en chute libre. Carmelo Anthony, qui lui remonte la pente individuellement, veut déjouer les pronostics. Sur plusieurs isolations poste bas, il score sans problème face à Morris (6-11). Cette belle adresse des visiteurs ne va pas faire long feu… En face, Wall trouve par deux fois Gortat sur des passes lobées, puis envoie Morris au alley-oop sur le même genre d’assist (12-16). Les Knicks ont toutes les peines du monde à contenir la vista du all-star. Avec son activité, Washington repasse devant (27-26).

Melo trop esseulé

Le banc des Knicks se montre très agressif, tant pour aller vers le cercle, que pour capter les rebonds offensifs. À ce petit jeu, Kyle O’Quinn, dont le nombre de minutes dépasse à nouveau celui de Noah, fait de gros dégâts (13 points et 10 rebonds). Jennings aussi, décide d’aller harceler les Wizards sous le cercle. Tentant et ratant énormément de choses, avec beaucoup de déchets (deux marchés sifflés quasiment coup sur coup…), le meneur passe une partie de sa soirée sur la ligne des lancers-francs. NY croit pouvoir s’échapper au score (34-39), avant les titulaires locaux ne remettent de l’ordre. Beal à mi-distance, puis Wall et Morris à trois points, et voilà Washington devant (44-41) avec un 10-2 dans les dents. À la pause (59-54), Wall, qui explose une autre fois Jennings sur le drive, pointe déjà à 15 points et 9 passes. En face Melo, 17 points, semble aussi seul que sur ses isolations.

Wall s’efface, Beal prend les choses en main

Au retour des vestiaires, Wall s’efface pour mieux faire briller son partenaire Beal. Le meneur le sert à merveille en transition, sur une passe transversale (66-56). Dans le même temps, Porter se réveille et Gortat poursuit sa soirée en mode sans échec. Les Knicks donnent le sentiment d’avoir tout laissé au vestiaire : l’énergie, l’envie de défendre, l’adresse… Heureusement pour eux que Willy Hernangomez, auteur de son 4ème double-double de la saison, et Kyle O’Quinn sont là pour ramasser les miettes. Melo aussi, en fin de quart-temps, tente de maintenir la baraque avec ses exploits individuels, mais Beal aura toujours une réponse (91-76), avec une facilité et une propreté déconcertante.

Ce dernier enchaîne deux drives consécutifs, histoire d’enfoncer les Knicks déjà à – 15 à l’entame de l’ultime période. L’écart grimpe un peu plus (106-86). À cinq minutes du terme, Hornacek abdique et fait rentrer son bout du banc.

Victoire aisée des Wizards, la 15e de suite à domicile et la cinquième de suite tout court. À ce rythme-là, ils peuvent lorgner le trio de tête de l’est. D’autant que le calendrier qui suit leur est favorable : Lakers jeudi puis Pelicans samedi. Toujours à domicile. Côté Knicks… c’est la 16e défaite en 21 matchs et on ne voit pas bien quel pourrait être l’électrochoc. Ils tenteront de se consoler ce soir dans le derby new-yorkais.