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Pour son coach, le Magic ne prend pas assez de plaisir sur le terrain

Frank VogelAprès six saisons dans l’Indiana, Frank Vogel a pris la tête du Magic depuis le 20 mai 2016, soit quinze jours à peine après son licenciement des Pacers. Le technicien s’est bâti une réputation sur un socle défensif qui a notamment permis à Indiana de rallier les playoffs cinq fois sur six.

A Orlando, c’est une toute autre limonade. Actuellement à 17 victoires pour 25 défaites, le Magic a déjà laissé filer beaucoup de matchs. Plus inquiétant, l’inconstance chronique qui plombe l’équipe n’a toujours pas trouvé sa solution. Et la jeune troupe d’Orlando a encore du mal à trouver son osmose après une intersaison mouvementée. BasketUSA fait le point avec coach Vogel.

« Ce jeu est censé être amusant »

 

Vous avez modifié votre cinq de départ en réinsérant Nikola Vucevic qui a réussi un grand match face aux Blazers, c’était le boost de confiance attendu ?

« On a surtout continué à faire la passe. Les gars ont gardé confiance dans le jeu de passe, et ça c’est très positif. Les gars n’ont pas essayé de forcer le jeu individuellement quand ça se compliquait. On a continué à jouer collectif. Ils ont montré du sang-froid pour venir gagner ici, c’est un déplacement toujours compliqué dans cette salle. »

Avez-vous été satisfait par la prestation de Nikola Vucevic ?

« Il a beaucoup d’armes dans son jeu. On peut lui donner la balle au poste bas, au poste haut. Ou le jouer en pick & pop. Il y a même eu une action où, sur une balle qu’on a failli perdre, il récupère le ballon et rentre un tir à 5 mètres. Il apporte énormément à l’équipe. »

Et il a été beaucoup utilisé dans votre jeu offensif face à Portland

« Oui, c’est un de nos meilleurs joueurs. On a changé un peu les systèmes pour qu’il ait plus d’opportunités. Il nous le rend bien, avec un gros match à 30 points. Mais quand la prise à deux vient, il est aussi capable de faire la passe. Et c’est pour ça aussi qu’on veut beaucoup passer par lui. Il a un bon ressenti du jeu, il fait les bonnes passes. Et puis, il a progressé en défense. Il ne fera pas partie de la All First Team en défense mais il est au-dessus de la moyenne, malgré tout ce qu’on peut dire autour de ça. »

Avec six défaites sur vos sept derniers matchs, comment avez-vous procédé pour détendre l’atmosphère ?

« Ce jeu est censé être amusant. On doit prendre du plaisir dans cette aventure. Surmonter l’adversité, c’est plaisant. On a un groupe de gars qui s’apprécient et on doit apprécier tout ça ! Qu’on perde ou qu’on gagne, c’est un défi permanent. Mais on doit le prendre comme ça, c’est un jeu. »

 

 

« Il faut que les gars bossent tous ensemble [sur la défense] »

Quel bilan tirez-vous de la saison d’Evan Fournier jusqu’à maintenant ?

« Je suis très satisfait d’Evan. On est arrivé cet été avec mon coaching staff, et on avait étudié nos joueurs à la vidéo en amont. Il est apparu assez nettement qu’on devait le conserver et même le prolonger. Et il nous donne complètement raison. Il a un bon shoot extérieur et il est toujours combatif en défense. Il va encore être un élément majeur pour la deuxième moitié [de la saison]. »

Vous lui laissez aussi l’option de mettre le jeu en place, de jouer meneur en quelque sorte…

« Oui. On aime bien lui donner cette possibilité, mais pas forcément face à des arrières plus petits car ça a tendance à le gêner. Il a en tout cas la capacité de shooter en sortie d’écran, de porter le ballon sur les écrans, c’est un très bon scoreur sur le côté faible. Plus qu’un shooteur, un vrai scoreur. Il est très polyvalent en fait. »

Collectivement maintenant, quel bilan tirez-vous de la mi-saison écoulée ?

« Je ne suis pas satisfait de notre bilan, ça c’est sûr. Mais je suis satisfait de notre cohésion, de notre confiance collective dans ce qu’on peut encore accomplir cette saison. Il y a encore beaucoup de domaines dans lesquels on peut progresser. »

Vos problèmes défensifs sont-ils encore criants ?

« Oui, un peu. Encore trop. Mais ça prend du temps pour établir une identité défensive. Il faut bosser dur, il faut que les gars acceptent de bosser tous ensemble, qu’ils puissent s’appuyer les uns sur les autres, que la communication se fasse sur les différentes situations que ce soit sur le repli ou sur la couverture d’un pick & roll. Tout ça prend du temps. Je ne suis pas complètement déconcerté mais c’est clair qu’on doit continuer à travailler là-dessus. »

Propos recueillis à Portland

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