Contrairement à ce qu’éructe Charles Barkley, on vit une période fantastique en NBA avec des individualités exceptionnelles et des collectifs au sommet. Parmi les superstars, il y a James Harden, devenu meilleur passeur de la ligue, et qui reste sur trois triple double d’affilée. Une première dans l’histoire de Houston.
Devenu favori pour le trophée de MVP, le meneur des Rockets avoue qu’il vit des moments privilégiés.
« Je vis un rêve » répond Harden à USA Today. « Je suis évidemment attentif à ce que je fais, mais si j’ai l’occasion de réaliser quelque chose de grand et d’unique, alors je pourrais m’en souvenir plus tard… La vie passe vite, et je vais en profiter au maximum de mes capacités. C’est ma manière de vivre ce rêve. Je suis là, je souris et je me sens chanceux. »
La star des Rockets se sent négligé
Actuellement, James Harden tourne à 28.4 pts, 11.9 pds et 8.2 rbds de moyenne, et seul Oscar Robertson (encore lui !) a déjà affiché de telles stats sur une saison. Une vraie résurrection pour un joueur qui sortait d’une saison compliquée, au point d’avoir été snobé dans les votes pour le MVP.
« Cela ne m’a jamais atteint car franchement, je sais quel type de joueur je suis. Je sais ce que je peux apporter, et je peux apporter beaucoup. C’est plus que 95% des gens dans ce championnat, et c’est négligé. Mais je ne le maitrise pas. »
Pour lui, c’est tout simplement le jour et la nuit avec 2015/16.
« Cette saison est un virage à 180°. Ce que je veux dire par là, c’est que c’était compliqué. Perdre est compliqué, mais l’énergie n’y était pas. Ce n’était pas bon. Il n’y avait pas de bonnes ondes. On n’était pas unis. Simplement des individualités. Je ne pourrais pas les pointer du doigt, mais cette année est différente. »
À lire : James Harden dans le système D’Antoni
Ce qui fait la différence, c’est aussi que James Harden s’est totalement investi dans le recrutement des Rockets. Il a préféré zapper les Jeux olympiques pour se concentrer sur son repos personnel, mais aussi l’avenir de sa formation, et il était de toutes les réunions pour convaincre les recrues de le rejoindre.
« C’était un travail au quotidien. Chaque jour à envoyer des textos, à essayer de recruter des gars… Simplement à essayer d’améliorer la franchise et l’équipe. J’ai eu le sentiment que ça commençait par moi, et ça a bien fonctionné. »
Alors qu’il avait effectué le déplacement à Atlanta pour les convaincre, Harden n’est pas parvenu à attirer Al Horford et Kent Bazemore, mais les Rockets ont signé tous leurs plans B : Eric Gordon, Ryan Anderson et Nene Hilario. Trois coéquipiers modèles, adaptés au basket de Mike D’Antoni, mais aussi parfaits pour profiter des caviars de James Harden, devenu meneur de jeu, et même le numéro 1 de la NBA dans la création de points.