Dans la bouche des Rockets, le derby texan de mardi soir a finalement été un mal pour un bien. Au terme d’un match tendu et vicieux, Trevor Ariza a campé devant le vestiaire des Mavs pour s’expliquer avec Salah Mejri, accusé d’avoir insulté la femme et les enfants de l’ailier de Houston. Le Tunisien dément. Ariza n’en démord pas même s’il est passé à autre chose…
« Chacun souhaite que l’autre réussisse »
Mais ce que retient Mike D’Antoni, c’est que son ailier était accompagné de quelques coéquipiers d’abord soucieux de le calmer, et il se réjouit de cette solidarité qui explique également les bons résultats depuis le début de saison. « Les joueurs sont soucieux les uns des autres. Ils jouent dur sans jamais laisser tomber un coéquipier », explique l’ancien apôtre du shoot en 7 secondes des Suns du milieu des années 2000.
La greffe D’Antoni prend et à l’aune d’une nouvelle année, James Harden est un MVP en puissance, Patrick Beverley un candidat à la All-NBA 1st défensive team et Eric Gordon un possible meilleur 6e homme. Le coach vétéran réussit son pari, pour l’instant. Mais si son principal apport était dans le vestiaire plus encore que sur le parquet ?
« Je ne veux pas parler de la saison passée car ça ne sert à rien. Je ne sais pas si nous étions alors aussi soudés mais c’était un groupe différent. Celui là joue ensemble » estime Pat Beverley. « Chacun souhaite que l’autre réussisse. C’est une culture différente de la saison passée et nous devons la conserver. »
Quand Harden de son côté assure que son équipe a été mise à l’épreuve du feu plusieurs fois cette saison et que dans l’adversité elle a toujours répondu présente, il confirme le constat. « Nous nous soutenons, chacun est là pour l’autre » conclut le Barbu.