Après les critiques acerbes sur Carmelo Anthony ou Kenyon Martin relayées dans la presse la semaine dernière, c’est cette fois-ci sur le sujet tabou du dopage que George Karl balance ses quatre vérités. Il s’agit d’un nouvel extrait de son livre « Furious George », à paraître en janvier, et selon lui, même si « le programme de la NBA est plus élaboré qu’en NFL ou NHL, le problème de dopage existe encore », et il est temps d’arrêter de se voiler la face
« Je veux parler de produits qui améliorent les performances des joueurs, comme les stéroïdes ou les hormones de croissance » explique le coach. « Il est évident que certains d’entre eux se dopent. Comment se fait-il que des gars arrivent à être de plus en plus fins et en forme alors qu’ils vieillissent ? Comment font-ils pour récupérer aussi vite de leurs blessures ? Et qu’est ce qu’ils vont foutre en Allemagne pendant l’intersaison ? Je doute que ce soit pour la choucroute. »
Et s’il y a aussi peu de contrôles positifs, ce serait parce que les techniques pour éviter de se faire pincer sont bien développées selon l’entraîneur, qui cite l’exemple Lance Armstrong.
« Malheureusement, les contrôles anti-dopage semblent avoir quelques longueurs de retard sur les produits masquants » poursuit-il. « Lance Armstrong n’a jamais échoué à un contrôle. Je crois que nous voulons voir les meilleurs athlètes gagner, et non les plus grands et riches escrocs engager les meilleurs scientifiques. Mais je ne sais pas quoi faire à ce sujet. »
George Karl ne semble pas apporter de preuve ou d’exemple pour confirmer ce qu’il avance. Mais le technicien met les pieds dans le plat sur un sujet délicat pour la NBA, qui n’a jamais fait de la lutte contre le dopage sa priorité…