Lou Williams défend la présence de lycéens en NBA

On l’oublie mais Lou Williams fait partie des joueurs draftés à la sortie du lycée, sans passer par la case NCAA. L’actuel arrière des Lakers regrette que la NBA interdise désormais aux lycéens de débarquer directement en NBA, et que la prochaine convention collective n’évolue pas sur ce sujet.

« C’est une règle débile » balance-t-il sur ESPN. « Certains ne veulent même pas aller à l’université, et il y en a qui vont jouer à l’étranger. Certains font d’autres choses, et dans son documentaire, Ben Simmons est très transparent sur son passage à LSU. En fait, notre championnat est dominé par des gars sorties du lycée. LeBron, Garnett, Kobe… Ces gars-là ont été des piliers de la communauté NBA, et personnellement, je trouve cette règle débile. »

« On devrait pouvoir gagner sa vie à 18 ans »

Pour Williams, on ne devrait pas imposer à un jeune d’attendre avant de rejoindre la NBA…

« J’aimerais que tout le monde puisse contrôler son propre destin. Personnellement, je comprends que la NBA et le gouvernement et toutes ces choses sont extrêmement différentes. On peut aller à la guerre à 18 ans, et on devrait pouvoir gagner sa vie à 18 ans, surtout si on n’envisage pas d’aller à l’université. De manière réaliste, on n’y va pas pour être un « étudiant sportif » qui se lève à 6h00 pour faire de la muscu’, puis qui étudie toute la journée. Si vous n’êtes pas impliqué là-dedans, et que vous n’êtes là que pour le basket, je pense que c’est aussi nuisible pour l’université. »

Un discours qui reprend les mêmes arguments que ceux de Ben Simmons qui soulignait l’hypocrisie du système NCAA où les joueurs sont amateurs dans un système qui brasse des centaines de millions de dollars…

« Ne dites pas que je suis amateur, si vous m’obligez à prendre des photos, à signer des trucs et que vous gagnez des centaines et des milliers de millions de dollars » expliquait le jeune ailier des Sixers dans son documentaire. « Je vais quitter la NCAA. Je peux être une voix pour n’importe qui à l’université. Je suis ici car on m’y oblige. Je ne peux pas avoir un diplôme en deux semestres, et d’une certaine manière, c’est sans intérêt. J’ai le sentiment de perdre mon temps. »