Luke Walton assume sa part de responsabilité dans les difficultés de Luol Deng

Avec 6.6 points de moyenne à 33.7% aux tirs, on peut dire que le contrat de 72 millions de dollars signé cet été par Luol Deng n’est pas très rentable. Pourtant Luke Walton refuse d’accabler son joueur et endosse une partie de la responsabilité de ce premier quart de saison difficile pour l’ailier.

« Ça dépend aussi beaucoup de nous, les coachs, de lui donner plus de systèmes dans lesquels il saura qu’il peut marquer » explique ainsi l’entraîneur à l’OC Register. « Notre jeu est très aléatoire. On aime ce style. Peu importe qui est ouvert, il prend le tir. »

« J’ai toujours laissé le jeu venir à moi »

Pour un résultat lui-même très aléatoire, surtout pour l’Anglo-soudanais, bien loin de ses standards en carrière et même de sa dernière saison à Miami (12.3 points à 45.5%). Conservé dans le cinq de départ malgré ses stats en berne, le joueur est prêt à assumer ses responsabilités et il ne se permettrait pas de rejeter la faute sur son coach.

« Ce n’est pas comme ça que je vois les choses » abonde-t-il. « Qu’importe ce qu’il choisit de faire, je le ferai. Je jouerai plus ou moins de minutes, plus ou moins de systèmes. Peu importe, j’ai toujours dit que c’était au coaching staff de prendre les décisions. Et c’est mon job d’aller sur le terrain pour donner le meilleur de mes capacités. »

Hors de question pour le vétéran de changer quoi que ce soit à son approche, et surtout de forcer les choses quand il est sur le parquet. Son adaptation prendra le temps qu’il faut, qu’importe les chiffres sur la feuille de match.

« Je pourrais me dire que je vais prendre 20 tirs pour faire mes stats, mais je n’ai jamais fait ça, j’ai toujours laissé le jeu venir à moi » rappelle-t-il alors qu’il joue 25 minutes en moyenne contre 35 en carrière, pour seulement 7 tirs contre près de 13 en autant de saisons dans la ligue. « Je sais que les gens ont un avis et sont peut-être frustrés mais j’ai toujours été honnête avec le jeu. Je ne me précipiterai jamais. Je bosse plus qu’avant pour essayer de trouver une solution. Je suis à la salle tous les jours pour m’entraîner. Le plus important est de rester positif. Je sais que ça va venir. Je dois juste être patient avec les jeunes gars et l’équipe. »