Ni panique, ni tanking aux Mavericks

La victoire contre les Pelicans n’a pas fait sortir les Mavericks du statut de lanterne rouge de la ligue. Avec trois succès, ils demeurent derrière les Sixers ou les Nets et leurs 4 victoires.

Les esprits les plus vifs (ou les moins selon l’angle) ont alors rapidement évoqué l’idée de « tanker », c’est à dire sacrifier la saison en perdant le plus de matches possibles afin de récupérer le premier choix de la prochaine Draft. Pour Mark Cuban, cette solution n’est pas une option.

« Les ‘haters’ vont détester ça mais je pense qu’on peut toujours être compétitif », avance le propriétaire des Mavs à ESPN. « Si on n’est pas compétitif dans une ligue qui s’améliore, alors on sera en bonne position à la Draft. Mais, rappelons que si on est dernier, on a 75% de ne pas avoir le premier choix. »

L’idée de Mark Cuban est donc simple : il faut continuer de jouer à fond car chaque victoire sera méritée et formatrice, quand chaque défaite pourra les rapprocher de la Draft. Une vision gagnante-gagnante de la saison régulière et surtout une façon de ne pas prendre les rencontres par dessus la jambe, ce qui n’est jamais productif moralement.

« On a tellement de jeunes joueurs, on veut que les matches aient du sens pour ne pas prendre des mauvaises habitudes. Du genre : comment on va faire en dernier quart-temps pour perdre ce match ? Ce n’est pas ainsi qu’on développe de bonnes habitudes. »

Pas de panique à Dallas

Surtout que visiblement la Draft ne fait pas fantasmer Mark Cuban…

« Le seul moyen de surmonter ces mauvaises habitudes prises durant une saison, c’est d’avoir une superstar qui arrive ensuite. Je ne vois pas de Shaquille O’Neal, LeBron James ou Tim Duncan dans cette Draft. Donc ce n’est pas la bonne façon de faire, n’écoutons plus les ‘haters’ et faisons notre boulot. »

Pourquoi pas des transferts, pour dynamiter le groupe et créer une dynamique ?

« On va voir ce qui se passe », conclut-il. « Ce dont on est sûr, c’est qu’on ne va pas paniquer. On ne va pas prendre de décisions précipitées. On va voir ce qu’on a et prendre les décisions par la suite. Si on n’arrive pas à avoir une équipe qui trouve la forme, ça nous donnera certains enseignements. Si on arrive à trouver la forme et qu’on n’est pas bon, ça nous dira autre chose. Si on arrive à trouver la forme et qu’on trouve un rythme, et qu’on voit une belle marge de progression, ça nous donnera d’autres enseignements encore. On ne sait pas. La seule chose qu’on sait, c’est qu’on ne vas pas paniquer. »