Ouf, les Mavericks ont gagné un match ! Après 8 défaites consécutives, Dallas a enfin arraché un succès face aux Pelicans (91-81) grâce surtout au coup de chaud de Wesley Matthews dans le money-time.
Avec Harrison Barnes, ils ont été les deux hommes du match quand Anthony Davis s’est senti bien seul dans une équipe où l’adresse a terriblement manqué.
Le show Davis
L’intérieur des Pelicans n’a pas mis bien longtemps avant de s’installer dans la rencontre. Multipliant les phases de un-contre-un face au cercle, il a écœuré les défenseurs texans avec ses shoots à une main. Difficile à arrêter, Davis ne met pas pour autant son équipe en orbite puisque Dallas répond avec un 11-0 et domine le premier quart-temps (26-20).
Le deuxième quart-temps sera pénible. Aucune des deux équipes ne trouvent de l’adresse, donc aucune ne fait l’écart (44-42). La pause ne change pas cette dynamique morose en troisième quart-temps et les deux formations entament le dernier quart-temps à égalité (60-60). Le suspense sauve le niveau de jeu. Dallas ayant inscrit 34 points en 24 minutes…
Matthews tireur d’élite
Les bonnes performances de Justin Anderson et Harrison Barnes placent les joueurs de Rick Carlisle dans de meilleures conditions pour survivre dans le money-time. Matthews va simplement terminer le travail. L’ailier est précis de loin et ses shoots primés font très mal (6/8 à 3-pts). Il inscrit 8 points dans un 17-4 des Mavericks, et 12 unités dans le dernier quart-temps, face à une défense pas ou peu concernée quand il s’agit de le serrer de près.
Davis, lui, n’est aidé offensivement que par Jrue Holiday (53 points sur 81). Le reste de l’équipe est maladroit, comme en début de saison, et le All-Star est désormais bien ciblé et relativement éteint par la défense, désormais uniquement concentrée sur lui. Les portes sont fermées, il bute sur les intérieurs. Game over (91-81).
Ce fut moche, sans relief, mais Dallas ne peut pas faire la fine bouche. Cette victoire est importante moralement. Pour les Pelicans, Davis a tout tenté (36 points, 13 rebonds) mais sans adresse, c’est plus compliqué, même face à la plus mauvaise équipe de la ligue.