En nette progression, Julius Randle peut encore faire mieux…

Il n’a pas encore 22 ans mais Julius Randle marque déjà l’histoire de la franchise des Lakers puisqu’avec son second triple double en carrière contre les Nets, il consolide sa seconde place dans le classement des triple double des moins de 22 ans aux Lakers.

Dans ce classement anecdotique, la première place n’est pas pour Kobe Bryant mais pour Magic Johnson, auteur de 13 triple double avant son 22e printemps. Julius Randle est donc sur de bons rails avec une saison, pour le moment, très prometteuse avec 14.2 points, 8.7 rebonds et 3.8 passes de moyenne.

« Il comprend quand il faut attaquer le cercle ou quand il faut lire la défense et trouver les shooteurs », explique Luke Walton à l’OCR.

Des absences en défense

Sa combinaison de taille, poids, mobilité est quasiment unique, très semblable à celle de son mentor Draymond Green et Julius Randle peut dominer une rencontre dans tous les domaines. De plus, sa prise de décision et son shoot extérieur sont bien meilleurs cette saison.

Néanmoins, son coach a ciblé quelques erreurs notamment en terme de concentration. Luke Walton estime qu’il s’oublie parfois, entre 9 et 12 possessions par rencontre, en transition défensive surtout.

« On a besoin de davantage de sa part sur chaque possession. Pas que lui certes, mais on a l’habitude de ne pas faire les efforts sur certaines possessions quand les choses vont mal. »

La relation Russell-Randle fonctionne

Une statistique est frappante : dans les défaites des Lakers, Julius Randle donne 1.6 passe de moyenne. Dans les victoires, c’est 5.3 offrandes. En clair, quand l’intérieur va de l’avant, donne du rythme à sa formation et prend les choses en main, Los Angeles joue mieux.

« C’est bien, mais je peux faire mieux », reconnaît-il. « L’équipe se nourrit de mon énergie et c’est l’une des choses importantes que je peux apporter.»

Parmi les systèmes qui fonctionnent bien, c’est celui où il pose un écran, balle en main, pour un extérieur, qui est le plus efficace. Sa largeur d’épaules est un vrai mur sur lequel s’empale le défenseur, et D’Angelo Russell et les autres peuvent prendre leur shoot derrière. Et lorsqu’ils marquent, c’est une passe décisive de plus sur sa ligne de stats.

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