Les Clippers s’emparent de Fort Alamo : + 24 face aux Spurs !

En 2015, San Antonio était intraitable à domicile, ne laissant filer qu’une rencontre. En 2016, après trois matchs, ils comptent déjà deux défaites… de 15 et 24 points ! Après Utah, ce sont les Clippers qui ont dicté leur loi aux Texans. Ils ont offert une leçon de basket à des Spurs qui ont gaspillé 15 ballons pour 27 points adverses (116-92). L’affiche de cette journée était déjà pliée à la mi-temps derrière les 28 points de Blake Griffin à près de 70% de réussite.

San Antonio au ralenti

Après seulement deux minutes de jeu, Doc Rivers est obligé d’arrêter le match. Sa défense est prise de vitesse et les Spurs mènent 8-0, grâce notamment à deux 3-points de Gasol et Aldridge. La soufflante porte immédiatement ses fruits. Chris Paul profite des largesses de la défense en transition de San Antonio pour distiller les passes décisives comme un quarterback trouvent ses receveurs. Griffin, 16 points, et Reddick, 10 points, sont ses cibles préférées et les Clippers prennent le large derrière un 28-4 ! Popovich est furieux. Les Spurs encaissent 39 points en douze minutes (39-24).

Sans Tony Parker, c’est Manu Ginobili qui réveille ses troupes. La défense se reprend, et San Antonio retrouve du rythme de l’autre côté. Lapprovitola fait mouche de loin par deux fois, Kawhi Leonard vit sur la ligne des lancer francs et l’écart fond comme neige au soleil (43-37). Les Spurs naviguent toutefois sur courant alternatif. Redick montre toute sa roublardise avec deux paniers à l’intérieur et la défense locale vole à nouveau en éclat. Deux « And-1 » de Mbah a Moute et Paul terminent un 12-2 qui redonnent 17 points d’avance aux Clippers. À cinq minutes de la mi-temps, ils comptent déjà 60 points et CP3 se permet même un petit pont sur Pau Gasol (60-43) !

Blake Griffin inarrêtable

Montrée du doigt depuis le début de saison, l’attaque de Doc Rivers tourne ici à plein régime avec 17 passes décisives contre une seule balle perdue, et 57% de réussite aux tirs. Rien n’est toutefois plus impressionnant que la performance de Blake Griffin. En transition, dos au panier, à mi-distance, il étale toute sa palette offensive face à un LaMarcus Aldridge sans réponse. Il rentre aux vestiaires avec 26 points, à 12 sur 16 aux tirs (73-55).

Alors que le rythme de la rencontre ralentit considérablement, Aldridge réagit avec 10 des 17 points de San Antonio dans le troisième quart temps. Malheureusement pour les Spurs, leurs 14 ballons perdus ne leur permettent pas de profiter du retour à la normale de l’adresse des Clippers. Ils reviendront à -13, mais deux ballons gaspillés redonnent 17 points d’avance à la bande à Chris Paul (89-72).

Les Clippers en avance

Avec un quart-temps à jouer, Popovich jette l’éponge. C’était le deuxième match en deux jours pour les deux équipes, mais les Spurs ont paru beaucoup plus fatigués que leurs adversaires. Symbole de cette équipe depuis le début de saison, Kawhi Leonard n’a jamais réussi à trouver son rythme. Il termine le match à 3 sur 13 aux tirs. L’absence de Tony Parker pèse également lourd dans la balance. Si le rôle du meneur français a changé, son influence reste importante au sein d’une équipe qui compte huit nouveaux joueurs.

Les Clippers peuvent eux compter sur un effectif quasi identique, et leurs performances s’en ressentent. Meilleure défense de la ligue après cinq matchs, c’est désormais leur attaque qui monte en pression. Alors que les Spurs et les Warriors auront besoin de temps pour régler leur collectif, Los Angeles peut utiliser ce début de saison pour prendre de l’avance au sommet de la conférence Ouest.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.