Frustration. Absence mentale. Trouver une solution. Depuis le début de saison, le champ lexical des Pelicans se répète après chaque rencontre.
Chaque match ressemble au précédent : Anthony Davis est monstrueux, mais son équipe perd. L’équation est simple. Et, c’est logique, elle commence à agacer la superstar de New Orleans.
« C’est frustrant, vraiment frustrant », s’exprime Davis pour ESPN. « On n’arrive pas à gagner un match. On a trop d’absence mentale car on ne se parle pas, et on donne des layups faciles et des shoots ouverts. »
Face aux modestes Bucks, l’ailier-fort All-Star peut bien compiler 35 points, 15 rebonds, 3 contres et 3 interceptions, cela ne résout pas les soucis. Les défaites sont simplement moins sévères.
« Peu importe ce que l’on a besoin de faire, on a besoin de le faire vite », prévient Davis.
Dans l’histoire de la NBA, aucun joueur n’avait inscrit autant de points (148 !) dans quatre revers pour débuter la saison. Ses moyennes sont ahurissantes : 37 points, 13 rebonds, 3 contres et 2.5 interceptions.
Théoriquement, avec un joueur aussi dominant, l’équipe accroche au moins un ou deux matches mais les absences de Jrue Holiday, Tyreke Evans et Quincy Pondexter plombent une formation en manque cruel de solutions, et finalement de plus en plus en manque d’espoir.
« Je suis frustré mais je dois trouver une solution », affirme le coach Alvin Gentry. « Je ne peux pas déjà abandonner. C’est mon boulot, c’est pourquoi on m’a engagé. Je dois trouver une solution à nos problèmes : pourquoi on perd la balle, pourquoi on n’entre pas dans les matches avec un plan défensif… »
Si la frustration de Davis ne l’empêchera probablement pas de continuer à noircir les feuilles de statistiques, Gentry doit, lui, rapidement imaginer des remèdes pour guérir son équipe puisque s’il a été engagé pour trouver des solutions, continuer d’accumuler les défaites serait clairement un aveu de faiblesse, et donc une raison pour ses dirigeants de s’en séparer…
https://www.youtube.com/watch?v=UyjrdldrTwU