Pour le dernier match de pré-saison, Houston s’est présenté sur le parquet de San Antonio sans James Harden, Trevor Ariza, Clint Capela, Eric Gordon et bien évidemment, Patrick Beverley. Dans ces conditions, les Spurs, eux-mêmes démunis de Danny Green (annoncé absent trois semaines), Jonathon Simmons (touché à la cuisse), avaient les ressources nécessaires pour passer un match tranquille. C’est effectivement ce qu’il s’est produit, sans même que les titulaires ne s’emploient réellement (pas un joueur à plus de 22 minutes dans le cinq). Kawhi Leonard (15 pts en 18 min), LaMarcus Aldridge (12 pts, 7 rbds) et Kyle Anderson ont assuré (10 pts, 4 rbds, 3 pds), encore soutenus par Bryn Forbes (19 pts à 4/5 de loin) et Davis Bertans (14 pts).
Nene Hilario puis Bobby Brown, seuls au monde
Maladroit après l’entre-deux, Houston ne peut ainsi compter que sur Nene Hilario pour inscrire des points. En réussite, le Brésilien se fend de huit des dix premiers points de son équipe avec un seul échec au tir (sur cinq tentatives). Malgré lui, San Antonio répond sereinement en s’appliquant sur la circulation de balle. En détresse derrière l’arc, les Rockets ne trouvent guère de solutions sans leur maître à jouer. Dans le deuxième quart-temps, Tony Parker insiste pour le compte des Spurs avec brio : le Français inscrit ainsi ses dix points dans la période. Les Spurs contrôlent tandis que les Rockets ne peuvent plus compter que sur Bobby Brown pour ramener des points. Celui-ci s’en sort bien (23 pts à 8/20, 9 pds) mais c’est trop peu pour contenir la force de frappe de leurs hôtes.
Bryn Forbes et Davis Bertans encore éclatants
En concurrence pour la dernière place de l’effectif, Patricio Garino et Bryn Forbes se montrent mais c’est bien ce dernier qui semble prendre l’avantage de par son adresse à trois-points assassine. Dans le même cas, Davis Bertans dévoile encore toute sa palette offensive et contribue à porter son équipe vers un nouveau succès. À la pause, San Antonio mène de 12 longueurs (50-38), un écart qui ne cessera de grimper par la suite sous les assauts des remplaçants de Gregg Popovich (79-59).
Évidemment, point de suspense jusqu’à la conclusion du match, lequel ne permettra pas de tirer la moindre conclusion sur la forme des Rockets. En ce qui concerne San Antonio, l’émulation a du bon et si le banc est jeune, son intensité est une excellente nouvelle.
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