La méthode Warriors prend forme aux Lakers

Golden State s’est logiquement imposé cette nuit face à Los Angeles, dans un duel des extrêmes dont on ne retient aujourd’hui que les retrouvailles entre Luke Walton et son ancienne franchise.

« C’était une bonne leçon pour nos gars » confesse aisément le coach des Lakers à ESPN. « La façon dont les Warriors ont coupé, la vitesse à laquelle le ballon tourne, l’agressivité en attaque comme en défense : ce sont des domaines dans lesquels nous souhaitons nous améliorer. Il y a beaucoup à étudier sur vidéo, en espérant que le groupe en ressorte grandi. »

Golden State – Los Angeles, c’est un duel entre un finaliste NBA et un jeune groupe prometteur, une équipe qui a grandi d’année en année, l’autre qui se sert de la première comme source d’inspiration. Avec un dénominateur commun, Walton, passé de l’une à l’autre cet été.

« La culture que nous avions là-bas est celle que j’essaye de construire ici » avoue le transfuge Luke Walton. « Evidemment il y a des bases différentes : c’est une attaque différente du fait de notre jeunesse et de nos forces, des nouveaux entraîneurs arrivent, ainsi que des vétérans. Mais la façon dont ils travaillent, de manière globale, est quelque chose que j’aimerais voir ici avec la façon dont nous développons nos joueurs, avec l’envie de travailler quotidiennement. »

Entraînements obligatoires ou en option, les Lakers sont là

La franchise de la Baie offre simplement selon lui, le meilleur environnement de travail possible pour que les joueurs se développent et s’épanouissent.

« C’était juste un bon environnement de travail » se souvient-il. « Une atmosphère familiale. Les gars prenaient du plaisir à venir s’entraîner et se battre tous les jours. Il y avait un goût pour les choses bien faites et pour le fait d’impliquer tout le monde. Je pense que ça offre une bonne plateforme de croissance aux joueurs qui veulent travailler tous les jours sans exception. Nous avions un entraînement facultatif la semaine dernière et pourtant tout le monde était là – certains plus longtemps que d’autres – mais ils étaient là, et c’est ce qu’on veut voir. »