Placé à la tête des Rockets, Mike D’Antoni est arrivé avec une idée inédite : transformer James Harden en meneur de jeu. Deuxième arrière depuis son arrivée en NBA, Harden est un « playmaker » mais peut-il devenir un meneur de jeu ?
Kevin McHale, qui l’a très bien connu, a des doutes…
« La plupart du temps, vous êtes ce que vous êtes » explique le nouveau consultant de TNT sur ESPN. « Est-ce qu’on peut évoluer et devenir d’abord un facilitateur ? Je ne sais pas. Kevin Garnett, si je remonte dans le temps, était toujours quelqu’un qui pensait d’abord à faire la passe. Il l’était dès son premier entraînement aux Wolves. James est un scoreur, et au final, on en revient à ce qu’on est… Au plus profond de lui, James est un scoreur. Peut-on changer ça ? Est-ce qu’on peut être quelqu’un d’autre pendant 82 matches ? C’est un grand facilitateur, un super passeur, et il a une grande vision du jeu, mais c’est vraiment un scoreur. »
Fuyez le naturel…
Playmaker à son époque alors qu’il jouait à l’aile, Grant Hill est bien placé pour évoquer cette notion de « facilitateur » d’autant qu’il a aussi joué pour D’Antoni.
« On a un gars comme Harden qui veut scorer et qui est bon dans ce domaine, et je sais qu’il tournait à plus de 7 pds par match la saison passée. Ce sera intéressant. Les avis sont partagés et je ne sais pas ce que ça va donner. Je pense qu’il va sortir de grosses stats, et elles seront même encore meilleures que l’année dernière. En revanche, je ne suis pas complètement certain de l’impact sur le jeu des Rockets, de la manière dont ils seront soudés et comment ils joueront ensemble. Je ne sais pas comment ça va se traduire dans le succès de l’équipe. »
Pour l’instant, en présaison, ça donne trois victoires en trois matches…