Steven Adams, nouveau leader défensif du Thunder ?

Suite au départ de Serge Ibaka, Steven Adams va maintenant devoir prendre ses responsabilités en défense. Le nouveau patron, c’est lui, et le Néo-Zélandais va essayer de se servir de tout ce qu’il a appris aux côtés de Kendrick Perkins pour assumer ce rôle.

Ibaka parti à Orlando, la défense du Thunder, qui a encore souffert l’an dernier, va avoir grandement besoin d’un Adams au four et au moulin. Le grand moustachu regrette déjà le départ de l’Espagnol.

« On avait Serge » quand on lui rappelle qu’OKC avait été leader de la NBA aux contres en novembre dernier. « Maintenant qu’il est parti, il va vraiment nous manquer. On était vraiment heureux de l’avoir parce qu’il nous sauvait lorsqu’on était battu. »

Et si le grand bonhomme de la défense l’an dernier n’était pas déjà Adams ? Quand il n’était pas sur le terrain l’an dernier, OKC encaissait 8.1 points de plus sur 100 possessions, contre seulement 1.4 quand Ibaka quittait le parquet.

Pour Sam Presti, il n’y avait pas d’hésitation. Le GM du Thunder a décidé de faire confiance à Steven Adams, en envoyant Ibaka au Magic pour récupérer Victor Oladipo.

« La raison pour laquelle je pense qu’on est dans la position de faire ce choix, c’est qu’on a Steven Adams » expliquait-il le jour de l’échange. « Son émergence en tant que joueur défensif d’impact nous permet de continuer à ajouter de la profondeur, de la robustesse et du talent à notre effectif. »

Sur les traces de Kendrick Perkins

Steven Adams va donc se retrouver dans le rôle qu’a connu Kendrick Perkins il y a maintenant quelques années à Oklahoma City. C’est d’ailleurs de lui que Steven Adams a tout appris à son arrivée dans la ligue. Et même quand il l’avait relégué sur le banc, il continuait de lui demander conseil.

« Après que tout ait été dit et fait, il venait toujours me voir » racontait le champion NBA 2008. « Vous en avez quelques uns qui sont toujours prêts à écouter. »

Une sorte de mentor pour l’élève Adams, qui a aujourd’hui rattrapé le maître. Mais le Néo-Zélandais compte modestement s’inspirer de Perkins pour progresser sous le cercle.

« Si je me rapproche de Perkins, il y a encore un long chemin à parcourir » avoue-t-il. « Il est à un autre niveau pour ce qui est des tâches défensives. J’ai encore beaucoup à apprendre, de livres à lire. J’ai fait des progrès, et c’est pour ça que tu te bats. Qu’ils soient grands ou petits, l’important est de progresser. »

Dans la raquette, il n’y a encore aucune certitude sur son futur associé. Mais que ce soit avec Domantas Sabonis ou Ersan Ilyasova, Steven Adams n’aura pas d’autre choix que de hausser le ton en défense. Il pense pouvoir en être capable, OKC aussi : à lui de jouer.