Danny Green : bon shoot bon oeil

Absent toute la première semaine du camp des Spurs, Danny Green devrait vraisemblablement jouer samedi lors de la réception des Hawks au AT&T Center. Mercredi l’arrière a participé à 75% de l’entraînement collectif et Gregg Popovich est confiant. Tout se passe comme prévu. Mais la question avec le shooteur texan n’est pas tant de savoir s’il sera physiquement prêt pour le lever de rideau à la fin du mois, mais plutôt de savoir quelle sera son adresse à trois points.

Opéré des yeux

La saison passée, le Tar Heel a conclu le deuxième plus mauvais exercice de sa carrière NBA avec 33,2% de réussite. Sur l’année calendaire 2015, son pourcentage est même tombé à 30%, lui qui affichait 40% sur ses quatre campagnes précédentes avec les Spurs. Après un mois de janvier à 49%, la rechute fut inquiétante après le All Star break (27,7%) avant une renaissance en playoffs (24/48).

« C’est la vie de shooteur« , argue aujourd’hui le joueur. Son coach ne dit pas autre chose: « Il va mettre ses shoots cette saison et sera encore un atout en défense. C’est le sport, parfois les shoots ne rentrent pas, c’est comme ça. »Il n’empêche que pour combattre les incertitudes immuables du basket, Green a quand même pris une décision importante au printemps dernier, juste après l’élimination face au Thunder : une opération chirurgicale de l’oeil.

Tout sauf une excuse

Est-ce parce que comme beaucoup l’évoquaient la saison passée sa vue le gênait pour shooter ?

« Ma vue n’était pas si mauvaise« , répond l’intéressé à ESPN. Il ne dit pas non plus qu’elle était très bonne. Je ne vais pas dire aujourd’hui que j’avais des soucis d’adresse à cause de ma vue. J’ai subi une procédure, et c’est utile mais ce n’est pas pour ça que je shootais mal l’an passé. Parfois on a des bonnes saisons, parfois non. C’est parfois dû à une blessure, un ajustement au collectif, au mental…  »

Avec 60% de ses tirs pris derrière l’arc, quasi tout le temps en sortie d’écran ou sur une fixation, le 49e choix de la draft 2009 est dépendant de son adresse extérieure. Il a beau avoir progressé en défense, « quand il est consistant à 40% à 3 pts ça nous permet d’espacer le jeu« , explique Kyle Anderson, sa valeur ajoutée première reste à 7m23. »Pour moi cette saison, il s’agit surtout de retrouver une confiant mentale, de rester en bonne santé, d’être à l’aise dans les systèmes et de trouver mes positions de shoots rapidement« , assure-t-il d’ailleurs.