Alors qu’il se dirige vers une retraite bien méritée, Kevin Garnett n’est toujours pas sorti de son silence. En attendant, la nostalgie autour du joueur des Wolves a déjà pris une belle ampleur.
Et un des traits marquants qui va manquer à la NBA est l’incroyable fureur de vaincre de Garnett.
Rookie à 19 ans, Kevin Garnett avait réussi à tourner à 10 points et 6 rebonds en 29 minutes par match. Mais l’apprentissage de la Grande Ligue a été compliqué à plus d’un égard.
“J’ai un souvenir assez net d’un appel téléphonique après son premier jour du camp d’entraînement. Il était au bord des larmes”, se souvient Eric Fleisher, son ancien agent, dans Slam. “Les gars de l’équipe étaient très physiques avec lui, ils le poussaient, l’attrapaient. Il était le gamin qui s’invitait dans un monde d’hommes.”
Du haut de ses 2m11, Kevin Garnett était encore gringalet. Et il n’a vraiment commencé à percer au plus haut niveau que deux ans après son arrivée en NBA.
“Il a été un pionnier pour beaucoup de jeunes joueurs sortis du lycée. Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder les drafts après lui.”
De fait, KG a été un modèle pour nombres de jeunes joueurs passés directement de “high school” à la NBA. Mais nombre d’entre eux n’ont pas eu le même succès. Le gamin de Greenville n’était en effet pas du même bois…
“Il m’appelait après les matchs, au bord des larmes après les défaites. Même à cette époque-là, il n’acceptait pas la défaite ! Quand il était rookie, il était encore plus énervé contre ses coéquipiers qui rigolaient et plaisantaient dans le vestiaire après une défaite.”