Derrick Williams veut (enfin) se poser à Miami

derrick-williams Alors que le Heat ne sait pas encore sur quel pied danser, avec son unique All Star restant, Chris Bosh, la situation au poste 4 ne semble pas beaucoup plus claire à quelques semaines du camp d’entraînement.

En effet, outre Chris Bosh, il y a le vétéran Udonis Haslem, Josh McRoberts… et le dernier arrivé, Derrick Williams. L’ancien des Knicks avait pourtant bien commencé l’exercice précédent avec Derek Fisher en tant que coach, mais avec Kurt Rambis aux manettes, il avait disparu de la circulation. Une sensation de déjà-vu pour l’ancien n°2 de la draft en 2011.

« J’ai eu cinq entraîneurs en deux saisons déjà ! Donc c’est difficile d’avoir de la stabilité quand on n’a pas de coach stable », avance-t-il au Sun Sentinel. « Je voulais aller dans une franchise qui était beaucoup plus stable. Et le Heat correspond parfaitement à ça. C’est une belle opportunité pour moi de faire les choses que je sais faire. Avec les départs de Dwyane Wade et Luol Deng, c’était le meilleur choix pour moi. »

Un bon complément pour Hassan Whiteside ?

À l’orée de sa sixième campagne en NBA, Derrick Williams va donc connaître son quatrième club. Il espère bien y trouver une véritable opportunité de s’installer dans la durée.

« C’est pour ça que je suis venu à Miami. [Erik] Spoelstra et Pat Riley ont la réputation de former des joueurs qui n’ont pas encore réussi à trouver la bonne opportunité, des joueurs comme moi qui peuvent réussir dans un basket moins sensible aux positions. »

Comme Hassan Whiteside, Derrick Williams espère donc que South Beach va lui permettre de se poser.

Aux côtés du pivot révélation, l’ancien 2e choix de Draft pourrait de fait s’avérer être un ailier fort intéressant car il peut rentrer le tir à trois points occasionnel et ses qualités de slasher pourraient être complémentaires de la puissance intérieure de son camarade. Notamment défensivement où il peut parfois pêcher dans la lutte aux rebonds… alors qu’Hassan Whiteside est lui dominateur dans le domaine.

« Quand on est drafté dans le Top 5, ça passe ou ça casse parce que l’équipe choisit le meilleur joueur disponible, pas nécessairement ce dont elle a besoin », conclut Derrick Williams. « Je n’essaie pas de me trouver des excuses. C’est ma sixième année en NBA et j’ai 25 ans. Je pense que je me suis amélioré chaque saison. »

Derrick Williams				Pourcentage			Rebonds
Saison	Equipe	MJ	Min	Tirs	3pts	LF	Off	Def	Tot	Pd	Fte	Int	Bp	Ct	Pts
2011-12	MIN	66	22	41.2	26.8	69.7	1.2	3.6	4.7	0.6	1.4	0.5	1.2	0.5	8.8
2012-13	MIN	78	25	43.0	33.2	70.6	1.2	4.3	5.5	0.6	1.6	0.6	1.3	0.5	12.0
2013-14 *	All Teams	78	23	42.7	26.3	71.8	0.9	3.2	4.1	0.7	1.5	0.6	1.0	0.3	8.0
2013-14 *	SAC	67	25	43.7	28.6	70.8	1.0	3.4	4.4	0.8	1.6	0.7	1.0	0.2	8.5
2013-14 *	MIN	11	15	35.2	13.3	87.5	0.3	2.1	2.4	0.1	0.8	0.4	0.6	0.4	4.9
2014-15	SAC	74	20	44.7	31.4	68.4	0.6	2.2	2.7	0.7	0.9	0.5	0.8	0.1	8.3
2015-16	NYK	80	18	45.0	29.3	75.8	0.6	3.1	3.7	0.9	0.9	0.4	0.8	0.1	9.3
2016-17 *	All Teams	50	16	44.3	30.9	65.2	0.4	2.2	2.6	0.6	1.2	0.3	0.6	0.1	6.1
2016-17 *	MIA	25	15	39.4	20.0	62.0	0.6	2.3	2.9	0.6	1.3	0.4	0.6	0.2	5.9
2016-17 *	CLE	25	17	50.5	40.4	69.2	0.1	2.2	2.3	0.6	1.1	0.2	0.6	0.1	6.2
2017-18	LAL	2	4	25.0	0.0	0.0	0.0	0.5	0.5	0.0	0.0	0.0	0.0	0.0	1.0
Total		428	21	43.4	30.0	71.0	0.8	3.1	4.0	0.7	1.2	0.5	0.9	0.3	8.9

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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