Toujours aussi bavard auprès de son ami Charly Rosen, Phil Jackson raconte les dessous de l’arrivée de Jeff Hornacek. Il explique d’abord qu’il a toujours apprécié le joueur, et qu’il avait essayé de le faire venir aux Bulls. Puis il l’a observé comme coach, et il appréciait la relation créée avec ses joueurs.
« J’ai regardé la manière avec laquelle Jeff parlait à ses joueurs durant les temps-morts. Il était positif, utile et ça ne l’intéressait pas de mettre ses joueurs dans l’embarras. J’aimais sa façon de donner de la liberté à ses joueurs à l’intérieur des systèmes. C’est exactement comme ça que fonctionne le jeu en triangle. Jeff est un bon coach pour des systèmes, et c’est quelque chose qui me semblait absolument nécessaire au moment d’engager un coach. Jeff a aussi un impact positif sur les joueurs, en les aidant à croire en eux. »
Paradoxalement, c’est Kurt Rambis, coach intérimaire des Knicks, qui a soufflé le nom d’Hornacek…
« C’est Kurt Rambis qui a été le premier à suggérer son nom. Ils avaient joué ensemble pendant plusieurs saisons aux Suns. Leur coach, Cotton Fitzsimmons, avait été assistant à Kansas State sous la coupe de Tex Winter. Il connaissait donc le triangle, l’enseignait et il y croyait. C’est à cette époque que Jeff a fait équipe avec Kevin Johnson avec une attaque basée sur deux arrières. C’est là-dessus que se base le jeu en triangle. »
Puis les deux hommes se sont rencontrés, et le courant est immédiatement passé.
« La première fois qu’on s’est rencontré à Los Angeles, on a parlé pendant six heures. On a dessiné des systèmes, et discuter attaque et défense. J’ai aimé sa manière de voir le jeu dans sa globalité, comment tout était lié. Je pouvais facilement l’imaginer coacher les Knicks, et j’étais conquis. »