DeMarcus Cousins fait bel et bien partie des douze basketteurs américains parvenus sur le toit de l’olympe dimanche, et l’intérieur ne laisserait sa place pour rien au monde. Après des années de galère à Sacramento, l’homme ne boude évidemment pas son plaisir d’avoir gagné un trophée, et pas des moindres.
« C’est un sentiment incroyable » confie-t-il à Kentucky.com. « Ça valait le coup au final. Toutes les conneries, tout ce qu’on a traversé, chacun a fait face à une certaine forme d’adversité. On a tout surmonté. C’est le meilleur sentiment du monde pour moi. Honnêtement, c’est le meilleur sentiment du monde. »
Petit trash-talking avec Vlade Divac
Une émotion d’autant plus forte que beaucoup ont douté de la capacité des Américains à glaner cette troisième médaille d’or, notamment à la fin de la phase de poule. Voir la Serbie faire jeu égal lors de leur première confrontation a quelques peu ramené sur terre Team USA, mais leur a servi pour les battre plus facilement en finale… et calmer Vlade Divac.
« Il m’a trash-talké après le premier match, mais là il est très silencieux » plaisante l’ancien Wildcat. « C’était la meilleure chose qui puisse nous arriver. Ça nous a fait comprendre qu’on devait monter d’un cran car ça n’allait pas être une promenade de santé. On était un groupe confiant. On a eu quelques moments difficiles au début du tournoi. On les a surmontés. On a corrigé nos erreurs. On a valorisé ces erreurs. On a formé une équipe. »
Des erreurs symbolisées, pour le pivot, par les nombreuses fautes qui ont émaillé son tournoi et l’ont forcé à rester sur le banc, mais ne l’ont finalement pas empêché de contribuer à la réussite américaine.
En huit rencontres, le joueur des Kings a compilé 9.1 points et 5.8 rebonds de moyenne, à 61.4% au tir, en 15 minutes de temps de jeu. Des stats ponctuées en beauté par une finale à 13 points et 15 rebonds et une inestimable médaille d’or.
« C’était dur » reconnaît-il au sujet de ses problèmes de fautes. « Je crois qu’individuellement on a tous été frappé par une certaine forme d’adversité. On a trouvé un moyen de passer au-dessus, c’est le plus important. Gagner n’est pas facile. On a trouvé un moyen de le faire et maintenant nous le célébrons en équipe. »