Hôte du tournoi olympique, le Brésil est ambitieux. Trois fois médaillée de bronze, mais dans les années 60 ou avant, la sélection auriverde veut frapper un grand coup sur ses terres, à Rio de Janeiro. Devant leur public, Marcelo Huertas et ses coéquipiers veulent être un des invités surprises dans le dernier carré, voire plus si affinités !
« Ça doit nous donner une motivation supplémentaire. On aura le public avec nous, comme un sixième homme, plus de fans qu’on n’a jamais eus et ça doit nous donner un coup de boost. J’espère qu’on pourra leur donner du plaisir. On croit vraiment qu’on peut écrire l’histoire. On fait partie des équipes compétitives et on veut croire qu’on peut faire quelque chose d’énorme à la maison. »
Deux absents de marque : Anderson Varejao et Tiago Splitter
Le souci, c’est que plusieurs de ses meilleurs joueurs (Anderson Varejao, Tiago Splitter) seront absents sur blessure. Le meneur des Lakers, tout juste re-signé, ne veut cependant pas s’avouer vaincu pour autant… Avec Nene ou encore Leandro Barbosa, la sélection sud-américaine dispose encore de solides soldats !
« On doit faire avec, » avance-t-il sur le site de la FIBA. « C’est évidemment très compliqué de perdre un gars comme Anderson [Varejao] qui apporte tellement à l’équipe, sur et en dehors des parquets. Mais on a un groupe solide. On a un autre gars, Cristiano Felicio, qui peut apporter également. Il est extrêmement physique, athlétique et amène beaucoup d’énergie. Anderson va nous manquer, tout comme Tiago Splitter, mais on a d’autres intérieurs qui peuvent assurer le métier. »
Et puis, un des paramètres essentielles de la réussite olympique, c’est la gestion du groupe pendant les événements des Jeux. L’Equipe de France de Los Angeles, en 1984, a longtemps fait office de contre-exemple à cet égard…
« On ne doit pas s’occuper des distractions. On est au village olympique et on sait qu’il y a beaucoup de choses à faire et à voir. Mais la plupart d’entre nous était déjà à Londres et on a un groupe de gars expérimentés. On sait ce qu’on a à faire. Le plus important pour nous, c’est de rester concentré. On aura notre temps de repos mais je ne pense pas qu’on ait des gars qui partent en vrille. On a suffisamment de gars expérimentés pour contrôler tout ça. »
Sous la férule de Ruben Magnano, le Brésil ne devrait pas tomber dans le panneau. À l’inverse, la troupe brésilienne devrait redoubler de sérieux pour essayer de rentrer dans l’histoire. L’occasion est trop belle pour être vendangée.