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Le rêve de Doc Rivers : effacer l’étiquette de loser des Clippers

doc-riversZéro. C’est le nombre de participations des Clippers en finale de conférence.

Les Clippers n’ont jamais atteint ce stade de la compétition en trente-six saisons d’existence entre Buffalo, San Diego et Los Angeles. Pourtant leurs fans ont des raisons d’espérer que la série prenne fin la saison prochaine. Sans Kevin Durant, OKC va redescendre dans la hiérarchie à l’Ouest et les Clippers devraient se disputer la deuxième place avec des Spurs en pleine transition, derrière des Warriors archi-favoris.

L’objectif étant de tirer un trait sur les expériences malheureuses récentes et démystifier une poisse devenue légendaire dans la Cité des anges.

« On ne peut jamais faire exprès de perdre ! » rit jaune Doc Rivers dans le podcast The Vertical. « On reste sur trois ans de défaites : il y a eu le fiasco Donald Sterling avec la grosse avance gâchée contre OKC, puis la défaite après avoir mené 3-1 contre Houston. Et cette année ça s’est joué en 5 minutes. Curry était un peu blessé, Blake revenait en forme… Les gens nous voyaient en finale ! Et en cinq minutes, je vois Chris (Paul) et je sais exactement ce qu’il a car j’ai eu la même blessure, et quelques minutes plus tard c’est Blake qui sort, probablement forfait pour les playoffs. C’est comme si on était incapables de sortir de tout ça, mais on en est là. On avait bâti l’équipe pour gravir une marche mais une nouvelle fois, on n’a pas eu la possibilité de le faire. »

Force est de constater que les Clippers ne peuvent s’en prendre qu’à eux-même. A chaque fois que l’équipe avait un pied sur la marche supérieure, ils se sont tirés une balle dans l’autre. Mais le potentiel est là, et si ses hommes restent en bonne santé et évitent les problèmes extra-sportifs, l’entraîneur compte bien aller titiller Golden State.

« Depuis deux ou trois ans, on s’est éliminés tous seuls » regrette-t-il lucide. « Mon sentiment, c’est que Golden State est favori, mais on va les jouer, et on va relever ce défi. Je crois que c’est comme avec Miami. Ils n’ont pas gagné la première année, et on verra où ça mène. J’aime notre équipe, j’aime les renforts de Marreese Speights et Ray Felton. On a gardé quatre titulaires, on doit trouver le cinquième et essayer de garder le banc. »

Un staff renforcé pour construire sur le long terme

Avec son autre casquette, celle de président, Doc Rivers fait du mieux qu’il peut pour que son équipe reste compétitive. L’ancien Celtic va tout mettre en oeuvre pour que cette opportunité ne soit pas la dernière de son trio alors que Chris Paul et Blake Griffin seront free agents dans un an. Le tout en composant avec certaines contraintes salariales.

« Nous avons un bon noyau » se réjouit l’ancien meneur de jeu.  » Mais le problème c’est que nous avons trois joueurs au maximum salarial. Tout le monde essaye d’avoir ça, on le sait, mais on sait aussi qu’il nous reste le minimum à côté. En vérité c’est assez miraculeux qu’on ait pu faire tout ça avec des contrats au minimum. Une chose que j’ai appris, c’est que si tu as une bonne équipe, tu peux convaincre les gars de prendre le minimum. Le problème c’est que tu vas perdre des joueurs tous les ans. Chaque année nous signons des gars qu’on perd sur des contrats plus gros – Cole Aldrich est l’exemple le plus récent. Mais on a une vision ‘old school’. Les choses ont changé, il y a tous ces ‘Big Three’ montés pour gagner. Mais il y a toujours des équipes qui y arrivent sans, Dallas l’a fait. C’est ce que nous essayons de faire. »

Pour ce qui est de la gestion d’un effectif, Rivers aime le travail des Pistons, s’entend très bien avec R.C. Buford, mais s’inspire plus des modèles des Miami Dolphins ou des New England Patriots en football américain. Depuis son arrivée à L.A., il a augmenté les membres de son satff et multiplié par trois le nombre de scouts, qu’il a mis aux ordres de Lawrence Frank, afin que la franchise soit compétitive sur la durée. Des scouts qui ne sont pas là pour chercher de jeunes talents, mais pour trouver des joueurs NBA qui pourraient renforcer l’équipe, comme c’est le cas depuis plusieurs années : les Clippers sont depuis leur retour au plus haut niveau, une des destinations préférées des free agents.

« On ne va pas avoir des choix de draft haut placés » rappelle le Doc.« On doit être bon lors de la free agency, le petit marché de la free agency. C’est pour cette raison qu’on a beaucoup plus de gens qui bossent. Si on fait un trade, il faut qu’il soit parfait. La plupart des équipes n’ont qu’un seul gars pour ça, ça n’a pas de sens ! Le meilleur talent n’est pas à la fac, il est en NBA. On doit trouver ces gars qui ne jouent pas et voir comment ils peuvent aider notre équipe. »

La dernière chance d’un groupe à maturité ?

Depuis plusieurs années, les vétérans et autres joueurs revanchards se succèdent ainsi dans le roster des Clipps autour de leur trio et des Crawford, Redick et autre Rivers fils. Néanmoins, le paternel continue d’entretenir la cohésion de son groupe en lui faisant comprendre que le danger peut venir de l’intérieur, lorsque les joueurs perdent patience. Un cas de figure qui n’a pour l’instant pas lieu dans un vestiaire qui arrive, au contraire, à sa pleine maturité.

« Je crois que c’est un travail en continu » explique-t-il au sujet de la cohésion de sa formation. « Je ne pense pas qu’une équipe puisse dire que ça ait marché tout de suite. Je l’ai appris à Boston, ou même à Orlando. Il faut juste continuer de travailler là-dessus. C’est précaire. Parfois ça ne va pas comme on voudrait collectivement, parfois le groupe est ensemble depuis tellement longtemps qu’il perd patience sur les erreurs des uns et des autres. Un des trucs nécessaires pour construire une équipe, c’est de faire assimiler ça : la compréhension des erreurs de chacun. Je crois que nous sommes prêts à gagner, prêts à gravir cette marche, parce qu’on a traversé pas mal de trucs. Je vois la façon dont Blake, Chris bossent cet été, et DeAndre qui n’est pas assez mentionné mais qui est prêt à vivre une saison charnière l’an prochaine. Il va arriver au sommet de sa carrière et je crois que c’est une bonne chose pour notre équipe. »

Un monstre à trois têtes qui devra être en pleine forme pour mettre fin à la malédiction qui plane sur le Staples Center, et réaliser le rêve de leur patron : « que les gens associent la victoire au nom Clippers ».

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