Free agency : les meilleurs pivots encore disponibles

Parmi les free agents encore disponibles, le poste de pivot n’est pas le plus intéressant, d’autant que la NBA vient de perdre Amar’e Stoudemire, parti à la retraite. La plupart des joueurs de ce classement sont davantage destinés à courir la pige qu’à tenir un rôle essentiel dans une équipe.

1) Donatas Motiejunas (Rockets)
Ailier-fort de formation du haut de ses 2m13, mais capable d’évoluer au poste 5, il devrait occuper le poste de pivot s’il reste dans le dispositif de Mike D’Antoni, d’autant que Ryan Anderson prendra nombre de minutes au poste 4.  Toujours en négociation avec les Rockets, Donatas Motiejunas ignore toutefois encore où il jouera la saison prochaine. Aucune équipe concurrente ne lui a soumis de proposition depuis le début de l’intersaison et Houston n’est donc pas pressé de trouver un accord. Il est clair que sa fragilité fait peur (114 matchs manqués en 4 ans, un transfert vers Detroit annulé…) mais il a montré son utilité pour Houston lors des playoffs. Talentueux et solide physiquement lorsqu’il est en forme, Donatas Motiejunas attend son heure et c’est étrange qu’aucune équipe n’ait essayé de l’enlever des mains des Rockets. C’est le dernier free agent protégé à n’avoir pas encore signé.
Stats 2015-16 : 6.2 pts à 43.9%, 28.1% à 3-pts, 2.9 rbds en 14.8 min (37 matchs)

2) Kevin Seraphin (Wizards)
Son départ de Washington pour New York pouvait lui ouvrir des portes, comme doublure de Robin Lopez. Finalement, le Français semble se trouver devant une impasse. Les Knicks se refusent à lui, ainsi que le reste de la ligue, et c’est en Europe que son avenir se dessine, à Barcelone ou ailleurs. Pour lui, une place en Euroleague représenterait une chance fabuleuse de travailler son jeu. Jusqu’ici, c’est justement son éthique de travail qui était questionnée. En termes de talent, l’intérieur dispose de bonnes mains mais son manque de concentration et d’investissement défensif agacent.
Stats 2015-16 : 3.9 pts à 41%, 2.6 rbds, 1 pd, 0.8 ct en 11 min (48 matchs)

3) Henry Sims (Nets)
Limité, Henry Sims reste un specimen intéressant en tant que jeune pivot défensif. Pour une troisième rotation, l’intérieur de 26 ans a déjà montré par le passé qu’il pouvait faire le travail. Compte tenu de ses qualités athlétiques et ses passages toujours productifs, malgré la faiblesse de ses équipes, cela ne devrait être qu’une question de temps avant qu’il ne retrouve une opportunité.
Stats 2015-16 : 6.5 pts à 42.9%, 5.1 rbds, 1 ct en 18.8 min (14 matchs)

4) JaVale McGee (Mavericks)
Coupé par les Mavs en début de mois, le pivot n’a pas trouvé d’utilité aux yeux de Rick Carlisle. À 28 ans, et une fragilité affolante, l’ex-Nugget semble perdu pour la NBA. Sa « longueur » est toujours intéressante ainsi que sa faculté à gober des rebonds, et il a su profiter des rares ballons en sa possession sous le panier, mais c’est bien peu compte tenu de son potentiel, jamais pleinement atteint. Une franchise aura t-elle la patience de se pencher de nouveau sur son cas ? Rien n’est moins sûr…
Stats 2015-16 : 5.1 pts à 57.5%, 3.9 rbds, 0.8 ct en 10.9 min (34 matchs)

5) Kendrick Perkins (Pelicans)
Le réservoir des joueurs disponibles au poste 5 s’est vite vidé et pour faire simple, le choix se résumera bientôt à Kendrick Perkins, Chris Kaman et Robert Sacre. Priorité au premier, dont les limites sur un terrain ne sont plus à démontrer, mais qui reste un vétéran émérite pour un vestiaire, à 31 ans. Champion NBA en 2008, triple finaliste, Kendrick Perkins est encore en NBA et cela s’explique davantage par son expérience (et sa faculté à faire faute) que son talent. En soi, c’est déjà une énorme qualité.
Stats 2015-16 : 2.5 pts à 53.3%, 3.5 rbds en 14.6 min (37 matchs)

Mais aussi : Chris Kaman, Ryan Hollins, Robert Sacre, Jeff Ayres