Vlade Divac sur les critiques de Rudy Gay : « Il a mon numéro s’il veut »

Depuis la saison dernière, nombre de rumeurs font état du désarroi de Rudy Gay et de son désir d’être échangé. La dernière en date provenait du Sacramento Bee au début du mois. Depuis, l’ailier des Kings l’a démentie avec un brin de maladresse qui laisse forcément la part belle à l’interprétation.

« On a un nouveau coach, et je pense que c’est la seule chose sur laquelle on peut se baser. » a répondu le joueur à la presse. « Un nouveau coach et on verra comme ça se goupille (…) Pour être honnête avec vous, je ne connais même pas nos nouveaux joueurs. Je suis concentré sur ma santé et le fait d’être en forme pour le début de saison, où que ce soit (…) Je pense que les gens ont vu mon désintérêt la saison dernière… Pas mon désintérêt, mais ils ont vu comment se passait la saison, et d’une certaine manière, ils en ont déduit que j’avais demandé un échange. (…) Personnellement, je ne l’ai jamais demandé. »

« Quand j’étais joueur, les dirigeants ne m’appelaient pas tous les jours »

Cette réponse est forcément venue aux oreilles de Vlade Divac, président des Kings et c’est peu de dire que l’ancien pivot serbe ne l’a pas du tout appréciée.

« Il a mon numéro. » a t-il répondu à CSN Bay AREA. « Si je fais quelque chose (comme un échange), je l’appellerais. Évidemment, si je ne l’ai pas appelé, c’est que nous n’avons rien fait. »

Par la suite, le dirigeant de Sacramento a déploré les caprices des joueurs, lesquels doivent selon lui savoir rester à leur place.

« Écoutez, j’ai été un joueur durant seize à dix-sept ans dans la ligue, personne ne m’appelait tous les jours pour m’expliquer ce que la direction faisait. » poursuit Divac. « La direction faisait son travail. Si quelque chose d’énorme arrivait, ils appelaient et me l’expliquaient. Rien de tel n’est encore arrivé ici, donc je ne vais évidemment appeler personne. »

Après une longue année de discorde entre DeMarcus Cousins et George Karl, Sacramento pensait avoir laissé la majeure partie de ses problèmes dans les valises de l’entraîneur, limogé à la fin de saison. De toute évidence, l’atmosphère n’est pas si détendue qu’espérée.