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Les rêves de grandeur du Jazz plus concrets que jamais ?

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Au cours de cette intersaison 2016, l’arrivée de Kevin Durant aux Warriors ou le remaniement d’ampleur des Knicks ont fait couler beaucoup d’encre, ainsi que le nouveau cycle des Spurs désormais dénués de Tim Duncan mais en toute discrétion, le Jazz s’est donné les chances de passer un grand cap à partir de la saison prochaine avec les arrivées de George Hill, Joe Johnson et Boris Diaw. Au préalable construit par la draft, le Jazz a cette fois abandonné son lottery pick pour accueillir le premier cité. Pour le general manager Dennis Lindsey, ce mouvement symbolise une nouvelle étape dans le projet de la franchise.

« C’est une évolution naturelle. » déclare t-il à Sports Illustrated. « Nous n’allions pas continuer à drafter un joueur de 19 ou 20 ans chaque année. »

Des vétérans de grande valeur

Jusqu’ici, Utah présentait en effet un noyau dur de joueurs très jeunes entre Gordon Hayward, Derrick Favors et Alec Burks (26 ans), Trey Burke, Rudy Gobert et Raul Neto (24 ans), Rodney Hood (23 ans) ou encore Dante Exum (21 ans). Régulièrement touché par les blessures et malgré cette jeunesse, le groupe de Quin Snyder a touché de très près les playoffs cette année. Mais pour les dirigeants, il était temps d’apporter des éléments à même d’aider le groupe à finir son développement. Cela passait par des arbitrages, dont le départ de Trey Burke, et l’ajout de joueurs d’expérience.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard : les trois recrues présentent nombre de qualités similaires, notamment dans leur faculté à animer le jeu et encourager la circulation du ballon.

« Il y avait des choses qui sonnent naturellement justes : l’expérience, la dureté physique, l’adresse, un meilleur jeu de passe, plus de profondeur sur l’extérieur et l’aile, un peu plus d’expérience sur les rotations à l’intérieur aussi. » confirme Dennis Lidsey. « Je pense que c’était une étape naturelle pour nous. Ils sont tous dans la trentaine mais ils savent prendre soin d’eux et je pense qu’ils sont à une étape de leur carrière où ils veulent faire partie d’un groupe. Grâce à ce désir, grâce à nos jeunes et certains de nos meilleurs joueurs, nous avons réussi à obtenir trois joueurs volontaires pour tenir leur rôle, quel qu’il soit, chaque soir. »

Une profondeur d’effectif presque unique cette saison

Outre cette plus-value de talent, les trois vétérans apportent aussi une densité et une profondeur énormes à cet effectif. La plupart des joueurs sont ainsi en mesure d’occuper plusieurs positions et Quin Snyder pourra utiliser de multiples configurations face à ses adversaires.

« Joe (Johnson) est un peu dans la continuité de Rodney (Hood) et Gordon (Hayward). » explique le GM, avant d’évoquer en détail l’arrivée de George Hill. « Nous étions 25e en termes de balles perdues l’an passé. George n’a jamais été un meneur qui distille beaucoup de passes décisives mais avec nos créateurs à l’aile, nous n’avons pas besoin de lui pour ça, nous avons besoin de lui dans l’organisation du jeu, dans le contrôle du ballon et pour rentrer les tirs ouverts comme il sait le faire. Nous espérons qu’au lieu de souffrir des blessures, nous serons un peu plus incisifs avec notre profondeur d’effectif. Pourrions-nous reposer Gordon Hayward ou Derrick Favors à des fins stratégiques grâce à Joe Johnson et Boris Diaw, ou inversement ? C’était en quelque sorte notre plan. »

En termes de joueurs sous contrat, Utah dispose de quatre meneurs à même de produire avec George Hill, Dante Exum, Raul Neto et Shelvin Mack, trois extérieurs de talent capables de se décaler à l’aile avec Rodney Hood, Joe Johnson et Alec Burks, Gordon Hayward, Joe Ingles et Chris Johnson sur le poste 3, Derrick Favors, Trey Lyles et Boris Diaw à l’intérieur et Rudy Gobert, Jeff Withey et Tibor Pleiss au poste de pivot.

Sur le papier, il n’y a guère d’équipes beaucoup plus complètes que Utah et celle-ci n’est pas sans rappeler, toutes proportions gardées, les Warriors : construits par la draft avant de passer un cap à l’aide de quelques transferts et renforts de vétérans et une équipe de passeurs, de shooteurs et grands de taille. Nul doute que le Jazz se contenterait bien du même parcours que leurs aînés.

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