Dimitrios Agravanis et Marcus Eriksson. Ces deux noms-là ne vous disent pas forcément grand-chose, surtout associés l’un à l’autre. Ce sont en fait deux jeunes joueurs, draftés au second tour, par les Hawks l’an passé.
À quelques jours de la prochaine draft, la franchise d’Atlanta a certes préparé son coup pour encore renforcer son effectif (avec les 21e, 44e et 54e choix), mais elle n’a cependant pas l’intention d’oublier ses deux pépites sur le Vieux Continent.
« On va profiter de l’été pour apprendre à mieux les connaître, » avance Wes Wilcox, le GM des Hawks, sur AJC. « On a beaucoup de respect pour Barcelone et l’Olympiakos, qui sont deux grands clubs. Les deux joueurs sont encore sous contrat et on en est bien conscient. On essaie encore de construire une relation avec eux. Il n’y a pas vraiment d’attentes pour ce qui est de leur venue chez nous. On va essayer de les faire venir à Atlanta, que ce soit cet été ou plus tard. »
Pour apprendre à mieux les connaître
Beau bébé de 2m08 et 108kg, Agravanis (21 ans) évolue à l’Olympiakos tandis qu’Eriksson (2m01, 87kg) fait partie de l’équipe de Barcelone. Tous deux font partie de cette méthode qui se répand de plus en plus en NBA, et qu’on appelle le « draft and stash ». Elle consiste tout simplement à sélectionner des joueurs (étrangers en général) et de les « cacher » dans un bon club européen où ils pourront à la fois obtenir du temps de jeu, tout en engrangeant de l’expérience du plus haut niveau.
« Dimitrios a joué un rôle important pour Olympiakos qui a été sacré champion de Grèce. On est proche de lui. On vient de discuter avec ses entraîneurs. On a aussi visionné tous ses matchs. Il a bien bossé et a vraiment fini la saison en boulet de canon, » poursuit Wes Wilcox. « On suit Marcus également de très près. Il n’a pas eu la même opportunité à Barcelone. Mais on est en bon contact avec ses agents aussi. »
Sans forcément parler d’une arrivée la saison prochaine, les Hawks vont sans aucun doute évaluer toutes les possibilités vis-à-vis de ces deux joueurs. Tout comme San Antonio, son modèle, Atlanta a pris l’habitude de se tourner vers l’étranger pour recruter malin.