Draymond Green était partout !

Libéré de l’emprise du Thunder, et plus particulièrement de l’envergure de ses intérieurs, Draymond Green a retrouvé son véritable jeu dans la première manche des Finals. Plus libre en attaque, et confronté à des Cavaliers moins agressifs, il a livré un match plein que traduit bien sa ligne de stats : 16 pts, 11 rbds, 7 pds et 4 ints. 

Pendant que Stephen Curry et Klay Thompson vivaient une soirée sans, Draymond Green a joué les catalyseurs, rattrapant les erreurs de ses coéquipiers, tout en plantant des 3-points au large : 2 sur 6 aux tirs primés.

« S’ils me laissent shooter à 3-points, je vais les prendre. Ça me va très bien. J’ai l’impression qu’ils vont le faire pendant toute la série ».

« Face aux Cavs, la défense est plus mentale que physique »

Leader du cinq de départ, il a épaulé un banc extrêmement performant (45 points à 10), et il rend hommage à Shaun Livingston.

« La chose que nous avons toujours mentionnée, c’est notre richesse d’effectif. Et on l’a vue ce soir » poursuit-il en conférence de presse, insistant sur le rôle de Shaun Livingston : « Il s’est battu contre des choses bien plus graves que de simplement élever son niveau de jeu dans un match. Il était au top, il est tombé, et il s’est relevé. Quand on a vécu ce qu’il a vécu, élever son niveau de jeu dans un match est plus facile. Et comme c’est quelqu’un de très intelligent, il voit toujours les ouvertures dans une défense. »

Toujours aussi mobile, Draymond Green s’est comporté comme un « libéro », passant son temps à aider, ou à gêner les tirs. La NBA ne lui compte qu’un contre, mais une demi-douzaine de shoots manqués des Cavaliers sont à son actif par sa présence physique. Et ce sur n’importe quel joueur adverse.

« J’ai adoré le défi proposé ce soir. C’était évidemment physique mais c’était davantage mental que physique car il faut beaucoup changer sur eux, et ils font chacun des choses complètement différentes. Si c’est Kevin Love, je dois le coller. Si c’est LeBron, il faut répondre physiquement, et être prêt à encaisser des coups. Quant à Kyrie, il faut être prêt à glisser, puis faire un deuxième effort, puis un troisième car il fait la différence, et vous essayez de revenir. C’est vraiment sympa de prendre ces trois défis en même temps, même si le plus souvent, sur une même possession, je vais défendre au maximum sur deux des trois. »