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Warriors – Thunder : les clés d’un Game 7 qui pourrait entrer dans la légende

Un match 7 qui pourrait entrer dans la légende !C’est à 3h, cette nuit, que les Warriors et le Thunder vont s’affronter pour un Game 7 qui s’annonce grandiose. Menés 3-1, Stephen Curry et sa bande sont parvenus à égaliser et sont en position d’accomplir peut-être le plus grand exploit de cette équipe. Un bon moyen d’asseoir leur légende.

Mais rien n’est toutefois perdu du côté du Thunder. S’ils ont sans doute pris un gros coup sur la tête lors du Game 6, Kevin Durant et ses coéquipiers semblent néanmoins être rapidement passés à autre chose. Ils ont l’expérience des rendez-vous importants, ont remporté le Game 1 à l’Oracle Arena et possèdent de vrais arguments pour arracher ce dernier match. Après avoir sorti les Spurs, le Thunder peut-il renouveler l’exploit en éliminant les Warriors ?

Réponse cette nuit, pour une place dans l’Histoire pour une équipe. Et le malheur pour l’autre…

LES CLÉS POUR GOLDEN STATE

Un surplus de confiance à l’Oracle Arena

Même si le public de l’Oracle Arena est moins chaud que celui que la Chesapeake Arena, le fait de jouer ce Game 7 à la maison est un énorme avantage pour les Warriors. Le public suit le pouls des « Splash Brothers » et, lorsque Stephen Curry ou Klay Thompson prennent feu, l’osmose qui se crée dans la salle peut vite devenir un brasier insupportable.

Ce n’est pas pour rien que Golden State n’a perdu que sept matchs à domicile (dont trois après prolongation) depuis la prise de fonctions de Steve Kerr, il y a près de deux ans. Confiant dans son système, bien aidé par son public, l’équipe peut également s’appuyer sur des remplaçants en confiance. À OKC, lors du Game 6, on a ainsi vu Mo Speights, Shaun Livingston ou encore Leandro Barbosa totalement dépassés dès qu’ils posaient un orteil sur le terrain. Pourtant, lors du match précédent à domicile, ils avaient été précieux pour faire l’écart au début du quatrième quart-temps…

Pour Steve Kerr, cette influence psychologique est forcément un bon point, surtout quand tout se joue sur des détails.

Le rythme des « Splash Brothers »

Pour gagner, Golden State s’appuie d’abord sur le rythme des « Splash Brothers ». Klay Thompson a pris feu lors du match précédent et il a rentré des tirs dans des positions incroyables. Mais il était surtout en rythme, et lorsque c’est le cas avec un shooteur de cette qualité, ça peut faire très mal. Mais pour trouver ce rythme, on a vu davantage d’actions où la défense du Thunder s’était perdue dans son plan défensif, laissant trop d’espace aux deux shooteurs de la Baie.

Problème de fautes d’Andre Roberson ? Fatigue physique ou mentale ? En tout cas, le Thunder ne peut pas se permettre de commettre autant d’erreurs à l’Oracle Arena, surtout que sa défense était jusqu’à présente quasiment parfaite.

En changeant constamment, en s’adaptant sur le « small ball » avec Serge Ibaka en pivot, en limitant le temps de jeu d’Enes Kanter, pourtant précieux au tour précédent, Billy Donovan a fait les adaptations nécessaires pour limiter la puissance de feu de Golden State. Tout en contrant la stratégie défensive des Warriors, qui pensaient pouvoir faire l’impasse sur Andre Roberson comme sur Tony Allen l’an passé.

Mais Stephen Curry a réussi une deuxième mi-temps digne de son statut lors du match précédent, attaquant mieux les intérieurs d’OKC et utilisant davantage les retards adverses. Steve Kerr le trouve « revigoré » et c’est forcément bon signe.

Tenir le choc au rebond et épuiser le « Dynamic Duo »

En s’appuyant sur sa défense et en trouvant du rythme pour les « Splash Brothers », les Warriors savent qu’ils peuvent trouver la combinaison de n’importe quel coffre. Face au Thunder, il leur faut toutefois résister au monstre Russell Westbrook, dont la puissance physique peut vite faire dérailler une défense, et à la taille de ses compères.

Car si Kevin Durant et ses immenses bras gênent considérablement Golden State près du cercle, et en particulier Draymond Green, l’envergure de KD mais aussi de Serge Ibaka, Steven Adams et même Andre Roberson pose de gros problèmes au rebond. Après avoir bataillé pour résister au meneur et avoir tenté de suivre le MVP 2014 dans ses déplacements, il n’y a rien de pire que de devoir subir une nouvelle possession après avoir manqué un rebond défensif…

Pour les Warriors, tenir le choc au rebond est donc une priorité, pour éviter de se fatiguer en défense mais également pour épuiser Russell Westbrook et Kevin Durant de l’autre côté du terrain. À la fin du Game 6, les deux membres du « Dynamic Duo » sont apparus épuisés, tentant de récolter les fautes compliquées au lieu de mettre en place des systèmes.

Une fatigue qui peut avoir de graves conséquences en fin de match.

LES CLÉS POUR OKLAHOMA CITY

Utiliser la domination physique

Si tout n’est pas perdu pour le Thunder, c’est bien sûr parce qu’Oklahoma City a dominé la série sur le plan physique. Avec son physique de footballeur américain, Russell Westbrook peut exploser en transition et utiliser la moindre faille pour percuter vers le cercle, récoltant la faute au passage.

S’ils font un gros travail pour bloquer la peinture, les Warriors ne sont jamais à l’abri des percussions du meneur. D’autant qu’autour de lui, il y a des guerriers capables de se jeter sur tous les ballons et de récupérer des rebonds offensifs déprimants et précieux. Même s’il est maladroit dans la série (41% de réussite, dont 25% de loin), Kevin Durant a la taille et l’envergure pour tirer au-dessus de n’importe qui… et venir contrer au cercle.

Physiquement, le Thunder peut très bien faire exploser les Warriors.

Le calme de Russell Westbrook

Si on a souvent critiqué Russell Westbrook pour ses choix pas toujours judicieux et sa gestion intermittente comme meneur, l’intéressé nous bluffe complètement depuis le début de cette finale de conférence.

Moins téméraire en défense, concentré en attaque, il tourne jusqu’à présent à 28 points, 11 passes, 7 rebonds et 4 interceptions sur la série. Certes, il perd bien 4.7 ballons par rencontre et, comme pour Kevin Durant, son adresse n’est pas fabuleuse (40% au général et 31% de loin). Néanmoins, il met une telle pression sur la défense de Golden State qu’il est un poison constant, surtout qu’il a rarement forcé face à une défense regroupée sous le cercle.

Distributeur, calme, il a souvent été celui qui répondait aux coups de poing des « Splash Brothers ». Comme Kevin Durant, il s’est raté lors de la fin du Game 6 mais son calme et sa bonne gestion peuvent faire pencher la balance.

Contrôler le tempo et ne pas abuser du « hero ball »

Mais pour cela, il faudra sans doute rejouer le scénario du Game 1. Dans un match qui s’était joué sur un tempo étrange dès le début de la rencontre, les joueurs de Billy Donovan avaient réussi à rester dans le match, empêchant les « Splash Brothers » de prendre du rythme et l’écart de trop gonfler.

En fin de match, ils avaient ensuite fait dérailler Golden State, piégé par son impatience face à une défense bien préparée et bien en place. Désormais, les deux équipes savent à quoi s’attendre par rapport à l’autre mais si Oklahoma City arrive à empêcher les Warriors de se lancer, l’équipe aura bien une chance d’arracher ce Game 7. La mission n’est certes pas évidente mais elle est tout à fait possible, comme le Thunder l’a déjà démontré.

Même s’il faudra également tirer les enseignements du dernier match et ne pas se contenter de jouer à deux dans les dernières minutes. Kevin Durant et Russell Westbrook peuvent faire gagner le Thunder mais leur « hero ball » a des limites.

Heure : 3h00

Télévision : BeIN Sport 1 (ou League Pass)

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