Comme annoncé, Nate McMillan est bien le nouveau coach d’Indiana. Premier assistant de Frank Vogel depuis trois ans, l’ancien entraîneur des Sonics et des Blazers a paraphé un contrat de trois ans, sans option.
Devant la presse, Larry Bird a d’ailleurs assuré qu’il avait le sentiment d’avoir trouvé la personne idéale.
« Je pense vraiment que Nate est le bon coach pour nous, à l’heure actuelle », a indiqué le président du club. « Quand j’ai su qu’il était intéressé, je l’ai contacté, je l’ai rencontré et j’en suis ressorti avec toute la confiance nécessaire pour lui confier la franchise. Son expérience en tant que joueur, coach et assistant sont des atouts de valeur à nos yeux ».
« Il faut s’adapter à la nouvelle génération de joueurs »
Même s’il n’a pas évoqué le sujet, le licenciement surprise de Frank Vogel suivi d’une phase de recherche très limitée laisse penser que Larry Bird avait dans l’idée d’engager Nate McMillan depuis quelque temps.
Une logique étonnante puisque la légende des Celtics a justifié le licenciement de son ancien coach par le fait qu’il voulait un style plus rapide et davantage orienté vers l’attaque. Or lors de ses passages à Seattle (2000-2005) et Portland (2005-2012), Nate McMillan a très souvent mis en place un jeu très traditionnel et très lent.
« Mon approche sera différente par rapport à 2005, le jeu a beaucoup changé », a d’ailleurs confié le technicien. « Il y a beaucoup de « old school » en moi mais il faut s’adapter à la nouvelle génération de joueurs, la génération Y ».
Le coach a ainsi expliqué que le style de son équipe dépendrait des joueurs à sa disposition. Larry Bird devrait donc tenter de mettre en place un effectif apte à jouer le jeu up-tempo et « small ball » qu’il recherche. Et on se souvient que lors de ses dernières années à Seattle, Nate McMillan avait basé son attaque sur le shoot à trois points autour de Ray Allen, Rashard Lewis ou Vladimir Radmanovic, s’offrant une superbe campagne de playoffs en 2005.
Faisant même trembler les Spurs, futurs champions, en demi-finale de conférence, finalement perdue (4-2)…