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Karl-Anthony Towns, le futur des Wolves mais aussi de la NBA

karl-anthony-towns-2« Meilleur intérieur rookie depuis Tim Duncan ». Cette phrase, Karl-Anthony- Towns l’a lue et entendue tout au long de sa première saison NBA, sans jamais manquer d’honorer la comparaison. Désigné meilleur rookie de la conférence Ouest chaque mois et probable Rookie Of the Year, l’ancien joueur de Kentucky a montré toute l’étendue de son talent au cours des quatre-vingt deux matches débutés comme titulaire cette saison.

Sous ses 2m13 et 110 kilos, le premier choix de la dernière draft n’est pas qu’une force de la nature. C’est aussi un garçon intelligent, conscient de son potentiel et de sa chance d’avoir franchi toutes les étapes pour arriver dans la grand ligue. En janvier dernier, il résumait cela dans une pensée qui lui ressemble bien.

« Pendant la causerie d’avant-match, je regardais mon maillot, avec mon nom et le logo NBA, et là, ça m’a frappé. Je suis parti dans mes pensées, je n’entendais plus rien… Je n’y avais jamais vraiment pensé avant car je jouais au basket, je voulais me concentrer là-dessus. Mais ça y est, pour la première fois vraiment, je me suis rendu compte que j’étais en NBA. J’ai enfilé le maillot et je ne pouvais pas m’arrêter de sourire. »

L’intérieur du futur

Aux côtés des jeunes talents que sont Andrew Wiggins, Zach LaVine et Ricky Rubio, l’intérieur a fini son premier exercice avec le sourire, et une ligne de stats pour le moins impressionnante : 18.3 points, 10.4 rebonds et 1.7 contre en 32 minutes, à 54% aux tirs, 34% à 3 pts et 81% aux lancer-francs. Pas de période d’adaptation, pas de « rookie wall », pas de baisse de régime. Dès la deuxième rencontre de la saison, il enregistrait 28 points et 14 rebonds pour permettre aux Wolves de gagner leurs deux premiers matches à l’extérieur, une première dans l’histoire de la franchise. De quoi impressionner son désormais ex-entraineur Sam Mitchell.

« Chaque soir, il fait quelque chose qu’on l’ignorait capable de faire » expliquait-il en janvier. « Dans notre staff, on a juste réalisé qu’il fallait le regarder faire et l’encourager pour continuer à lui donner des opportunités. »

Il sent et voit bien le jeu

Plus jeune joueur de l’histoire à compiler 25 points, 15 rebonds et 5 contres (depuis que ces derniers sont comptabilisés), Towns a réalisé cinquante double-double cette année, et manqué d’enregistrer son premier triple-double en fin de saison pour une petite passe décisive. KAT est un « Big Man » nouvelle génération, combinant rebonds et contres, mais aussi adresse de loin, dribble et vision de jeu. Sa victoire au Skills Challenge au All-Star Game en est l’anecdotique symbole, tout comme sa défense sur Stephen Curry lors de la mise en péril du record des Warriors par les Wolves. Une polyvalence travaillée sans relâche par le joueur, qui ne veut simplement rentrer dans aucune case et rester le plus complet possible.

« J’ai toujours été un philosophe de l’intersaison, quand tu travailles toutes les facettes de ton jeu » explique un KAT impatient de travailler avec Tom Thibodeau au Bleacher Report.« Ne pas se focaliser sur un seul truc, parce que ça te met une limite si tu te spécialises dans quelque chose – et je ne suis spécialiste de rien. Je suis un joueur polyvalent, essayant de faire chaque chose très bien. C’est ce que je vais faire cet été : je vais faire tout ce que je peux pour mon corps, mes capacités physiques, ajouter des composantes que je pense pouvoir ajouter. Je vais juste faire ça pour être le joueur le plus complet possible. »

https://www.youtube.com/watch?v=pcMCs-DaWuo

Un nouveau ticket gagnant dans la meute

Avec Kevin Garnett, l’ancien Wildcat a trouvé un mentor de choix, aussi exigeant soit-il : après un match à 27 points (à 12/19 au tir), 17 rebonds et 6 contres de son jeune protégé, le Big Ticket trouvait qu’il « avait trop été dans la réaction, qu’il avait joué sans réfléchir ». Un professeur sévère mais juste, qui reconnait, néanmoins, les qualités de son poulain.

« Il est très intelligent, il a un QI élevé, il comprend le basketball » confiait KG fin janvier. « Parfois c’est même difficile de lui apprendre des choses parce qu’il est tellement intelligent. C’est l’avantage de la jeunesse je suppose, mais il comprend beaucoup de trucs, très rapidement. »

Drafté avant même la naissance de Towns, Garnett y est pour quelque chose dans la réussite du rookie. Cette saison, on a beaucoup vu les deux hommes discuter sur le banc de touche des Timberwolves pendant les matches.

« On a pas mal parlé de basket, mais on a d’autres sujets de conversations quand on est sur le terrain » déclare Towns .« On s’amuse, je le fais marrer, on rigole au milieu des matches… »

Une relation privilégiée entretenue sur et en dehors des terrains, dont l’avenir dépend de celui de Garnett. Si KAT pense que son ainé « a mérité de faire seul le choix de continuer », ce lien qui les unit ne peut qu’être bénéfique pour lui et sa croissance à Minnesota.

« Comme je l’ai déjà dit, c’est un grand frère pour moi, et je suis un petit frère pour lui. On essaye toujours de trouver des raisons pour rigoler ou simplement discuter, on a ce genre de rapport. On se fait confiance et on pense la même chose l’un de l’autre. »

Reaction-Karl-Anthony-Towns-after-dunk-Kevin-Garnett

Une des actions le plus marquantes de la saison des Wolves : le poster de Kevin Garnett sur Blake Griffin, et la réaction entre coéquipier et spectateur de Towns. Ou comment la superstar d’hier transcende celle de demain, au sein d’un des effectifs les plus prometteurs de NBA. 

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