C’est l’une des choses qui nous a le plus frappés en suivant ces Finals 2010, même si on s’y attendait : la différence d’ambiance entre les salles, le Staples Center de Los Angeles et le TD Garden de Boston. Première explication : le public, qui n’est pas le même de chaque côté des Etats-Unis. On trouve plus de stars et de VIP au Staples et de vrais fans qui viennent en famille au Garden. Autre explication : les deux salles sont construites différemment avec plus de “largeur” et de places pour les loges des sponsors au Staples, contre une impression plus ramassée au Garden.
Mais ce qui provoque la différence d’ambiance en faveur du Garden, ce sont également les vidéos qui passent sur le “Jumbotron”, les écrans géants placés en hauteur, au centre du terrain. Voici un petit florilège de ce à quoi ont droit les spectateurs du Garden pour les motiver à encourager leur équipe. Franchement, on comprend désormais mieux d’où vient la différence.
Cela commence par, avant et après chacune de leur prestation, une présentation individuelle des cheerleaders. On ne peut guère faire mieux pour “chauffer” le public, surtout la partie masculine de celui-ci.
Il y a également le fameux “Let’s Go Celtics”, qui s’apparente au cri de guerre de tout un peuple. Essentiellement utilisé lorsque tout roule pour les C’s.
On enchaîne ensuite avec les encouragement de défense. D-Fense affiche le jumbotron, “Defense” répond le public. Un grand classique proposé en deux versions.
Un de nos préférés : le “Noise Meter”. Il oblige le public à vraiment faire du bruit pour le monter au niveau maximal, le fameux Garden Level.
Les joueurs sont également mis à contribution pour appeler les encouragements du public. Ici, la version Kevin Garnett.
Il est également fait appel à des personnalités extérieures. En l’occurence ici William Wallace, le héros de Braveheart, qui exhorte ses troupes avant le combat. Exactement ce qu’il faut aux Celtics. Remarquez comment la teinte verte et blanche sied bien à Mel Gibson.
Et enfin, on a gardé le meilleur pour la fin. Prenez une chanson archi connue du roi de la pop, un môme sympathique qui imite ce dernier et quelques supporters des Lakers égarés parmi les spectateurs et vous obtenez le meilleur moyen de chauffer le public.