Meilleur sixième homme : le choix de Basket USA

NBA: Golden State Warriors at Los Angeles Clippers La saison 2015-16 vient de se clore dans un feu d’artifice généralisé en Californie, avec les Warriors qui finissent avec un bilan insensé de 73 victoires pour 9 défaites alors que la légende Kobe Bryant a terminé, fidèle à lui-même jusqu’au bout, sur une ultime saillie à 60 points. Vient désormais la saison des récompenses après cette campagne historique.

Andre Iguodala va-t-il enrichir sa collection ?

Comme la NBA, BasketUSA débute sa distribution de trophées par le titre de meilleur sixième homme de la saison. Après le décompte, un trio de tête se détache nettement, avec Andre Iguodala (7 points à 48% de réussite, 4 rebonds, 3 passes, 1 interception en 27 minutes), Jamal Crawford (14 points à 40% de réussite dont 34% à trois points, 2 passes, 2 rebonds en 27 minutes) et Enes Kanter (13 points à 58% de réussite, 8 rebonds en 21 minutes).

Sur la plus haute marche du podium, Andre Iguodala profite à plein de la saison exceptionnelle de son équipe des Warriors qui, non content d’avoir remporté le titre l’an passé, vient tout simplement de réaliser la meilleure saison de l’histoire de la ligue ! Après son titre de MVP des Finales, l’ailier pourrait donc à nouveau enrichir sa collection personnelle s’il venait à emporter ce trophée. Avec un apport all-around comme il sait si bien le faire depuis ses débuts à Philly, Iggy a néanmoins contre lui d’avoir raté des matchs… et un apport au scoring limité.

Derrière Andre Iguodala, on retrouve un autre vétéran. Déjà consacré à deux reprises dans cette catégorie, Jamal Crawford a encore une fois réalisé une saison digne du meilleur sixième homme. Avec 14 points de moyenne, il a surtout beaucoup apporté aux Clippers en l’absence de Blake Griffin. Si la troupe de Doc Rivers a pu tenir le choc, c’est en grande partie grâce à lui. Dans la colonne négatifs, il a par contre baissé son rendement, avec notamment une adresse en baisse.

Enes Kanter, un peu de sang neuf ?

Enfin, sur la troisième et dernière marche, on retrouve un peu de sang neuf avec Enes Kanter. Le transfuge du Jazz a effectivement changé de statut en arrivant à Oklahoma City. Derrière Steven Adams et Serge Ibaka, le colosse turc s’est parfaitement adapté à sortir du banc, avec une productivité offensive hallucinante. Machine à double double malgré un temps de jeu limité (le plus limité du podium, avec 21 minutes seulement), Enes Kanter a néanmoins des chiffres impressionnants avec 13 points et 8 rebonds, à 58% de réussite ! Extrêmement rentable. Ses plus gros désavantages sont au final de ne pas avoir joué davantage et une défense toujours limite.

Dans le reste de notre classement, on trouve Evan Turner (10 points à 46% de réussite, 5 rebonds, 4 passes et 1 interception en 28 minutes) et Jeremy Lin (12 points à 41% de réussite, 3 rebonds, 3 passes en 26 minutes) qui sont deux candidats sérieux pour ce titre. Le premier fait partie intégrante de la belle saison des Celtics, tout comme le second a grandement participé au redressement des Hornets en deuxième partie d’exercice.

Au titre de mentions, la rédaction passe un petit salut à Will Barton (14 points à 43% de réussite, 6 rebonds, 2 passes en 29 minutes) et à Manu Ginobili (10 points à 45% de réussite, 3 passes, 2 rebonds en 20 minutes), deux pioches audacieuses mais qui n’auront certainement pas le trophée. Quant à Dennis Schröder et à Ryan Anderson, candidats possibles, ils ont tous deux été oubliés de notre scrutin. Mais il faut bien reconnaître qu’il y avait beaucoup de choix possibles cette année…