Free agent en fin de saison, Nicolas Batum sera l’un des ailiers les plus courtisés cet été, et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour l’Equipe de France. Pendant que la « free agency » battra son plein, les Bleus seront à Manille pour décrocher leur ticket pour les Jeux olympiques de Rio.
Sans contrat, ou tout juste signé pour plusieurs dizaines de millions à ce moment-là, le Français avoue qu’il pourrait manquer la campagne des Bleus, et il se prépare à essuyer des critiques… alors qu’il se se sent redevable envers l’équipe.
« Je suis gêné car je me sens responsable de devoir aller au TQO, par rapport à la fin de match contre l’Espagne (NDLR : il avait manqué ses trois lancers-francs en demi-finale de l’Euro). J’ai beau n’avoir jamais loupé une campagne, compter 110 sélections à 27 ans, je sais que, si je devais ne pas participer aux JO, ce serait très mal vu. Je comprendrais que les gens soient déçus, mais j’espère que la vérité leur sera dite. »
« Quelle vérité » ? Celle qui contraint les NBAers à rendre des comptes à leur franchise…
« Les clubs NBA sont avant tout nos employeurs » rappelle-t-il dans Paris Normandie. « C’est comme si un DRH te dit : tu dois être là tel jour pour signer ton contrat. Eh bien, tu seras là… Et malheureusement, les signatures de contrat tombent en plein TQO. Après, pour les JO, les histoires de contrat et d’assurance seront réglées. »
Le problème est posé, et Nicolas Batum pose la VRAIE question :
« Ce sera plus un problème d’éthique. Peut-on aller aux JO sans avoir pris part au TQO ? C’est une question qu’il faudra poser à Vincent Collet et à la Fédération. »
Une question qui se posera bien en amont, avant même de savoir si les Bleus sont qualifiés…
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