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Joey Crawford, l’arbitre qui dégainait les techniques plus vite que son ombre

joey-crawfordArbitre NBA depuis 1977, alors qu’il n’avait alors que 26 ans, Joey Crawford a pris sa retraite le 8 novembre 2015 dernier après un ultime Cleveland – Indiana. Le zèbre avec 2 561 matchs NBA au compteur, 50 matchs de finales NBA et le record de matchs de playoffs (374) a posé le sifflet pour de bon. 

« Je suais à des endroits que je ne pouvais même pas imaginer »

Opéré du genou droit l’année dernière, après une blessure lors d’un Clippers – Mavs, Joey Crawford (64 ans) avait déjà indiqué que cette saison serait sa dernière. Il l’a même écourtée alors que la douleur devenait insupportable. Et l’empêchait tout simplement de faire son boulot !

Mais en quasiment quarante ans de carrière, Joey Crawford a amassés beaucoup de souvenirs. Notamment lors des finales NBA, où il a officié pendant trois Game 7, des matchs à la vie à la mort. Des matchs de légende.

« Il y a eu seulement cinq matchs 7 en finale NBA sur les 31 dernières années. Et j’en ai fait trois. Pour moi, c’est immense ! D’en officier un, mais trois… Le premier, c’était Houston contre New York en 1994, le deuxième, Detroit contre San Antonio en 2005 et le dernier entre Boston et Los Angeles en 2010. Mes premières finales, c’était en 1986. Houston – Boston. J’avais un trac de dingue. Je suais avant le match, à des endroits où je ne pensais même pas qu’on pouvait suer. À l’époque, je pouvais courir. C’est passé très vite. Je me souviens d’avoir mis une technique à Bill Fitch. Il n’était pas content. »

Un passage chez le psy après l’épisode Tim Duncan

Connu pour son fort caractère, et ses réactions au quart de tour, Joey Crawford a bien failli payer cher ses excès de conduite. Comme face à Tim Duncan en 2007, lorsqu’il a collé deux fautes techniques coup sur coup au pivot des Spurs… alors que ce dernier était sur le banc, et que l’arbitre lui aurait même proposé de se battre pendant que l’intérieur continuait de se marrer, ne sachant pas quelle autre attitude adopter.

« Il y a forcément des situations qu’on regrette, » narre Crawford sur ESPN. « L’épisode Tim Duncan en est un bon exemple. Je le regrette forcément. Il y a énormément d’interactions avec les joueurs et les entraîneurs, et on se dit après coup, quand on arrive à l’hôtel : Mais pourquoi j’ai dit ça, c’était complètement con. Je suis stupide. À force, ça travaille. Mes dix dernières années, ça allait mieux car j’avais arrêté de penser à tout ça. Je suis allé voir un psychologue du sport pour mieux gérer ça. Quand je me ratais, je m’excusais directement. »

Un personnage haut en couleur du folklore NBA

Suspendu pendant toute la fin de saison après cet épisode, puis réintégré par David Stern, Joey Crawford a alors changé son attitude (un petit peu). Plus conciliant, moins borné, et moins prompt à siffler les techniques, le fiston d’arbitre de baseball a su faire preuve de plus de psychologie.

Mais ça ne l’empêche pas de regretter d’autres choses dans sa carrière. Comme le fait de ne pas pouvoir apprécier l’action de ces grands matchs. Arbitre, c’est un boulot ingrat aussi !

« C’est bien l’un de mes plus gros regrets. Je n’ai pas pu vraiment apprécier tous les trucs incroyables réalisés par les grands joueurs de la ligue. Quand on arbitre, on est concentré sur ce qui se passe. Sur le tir de Ray Allen [lors du match 6 des finales 2013], je demande à Duke Callahan, qui était l’arbitre en chef, ce qu’on fait. Il dit qu’on va voir le replay car c’est trop important. Mais en même temps, Duncan entre en jeu alors que personne n’est censé faire de changement pendant un review. Heureusement, Duncan n’a pas marqué, ça aurait été horrible. On s’est fait sanctionner car on a foiré. J’ai dit à Duke de payer mon amende. »

Proche de Charles Barkley, mais généralement de toutes les stars qu’il a côtoyées pendant plus de trois décennies, Joey Crawford a incarné l’arbitrage façon NBA auprès de plusieurs générations. Son triple saut pour signaler un marcher, sa tentative de contre sur un lancer de Kevin Durant, ses expressions faciales ou ses habitudes en bord de terrain (qui ont fait peur à Kyle Korver) manquent forcément.

Personnage haut en couleur, Joey Crawford a participé à sa manière à créer le folklore de la NBA. Allez, vous reprendrez bien une dernière anecdote pour la route…

« J’ai beaucoup d’admiration pour la compétitivité de chacun des acteurs que j’ai côtoyés durant ma carrière. Je me souviendrai toujours de Jerry Sloan [ancien coach du Jazz] qui m’appelait « enfoiré de bon à rien » dès que je lui mettais une technique. C’était hilarant pour moi. Et je disais toujours aux jeunes arbitres de ne pas rester auprès de lui quand on lui sifflait une technique. Car on était bien souvent obligé de lui en coller une deuxième et de l’expulser… »

https://www.youtube.com/watch?v=6biQV1hYkK4

https://vine.co/v/ezWVXUVxPag

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