Josh Richardson, le rookie du Heat chaud brûlant !

josh-richardson S’il a terminé à 6 points (3/8 aux tirs) la nuit dernière face à la Nouvelle Orléans, Josh Richardson est un des arrières les plus chauds du moment. Si l’on excepte son 0/3 à trois points à NOLA, le rookie du Heat reste sur un insensé 24/30 derrière l’arc.

Il arrête les jeux vidéos…

Depuis le mois de février, il shoote à 56% de réussite à trois points, avec un incroyable 61% de réussite sur le mois de mars. Une bouffée de chaleur qui s’explique simplement…

« J’ai arrêté de jouer aux jeux vidéos les jours de matchs. J’y jouais, mais depuis le All Star Break, j’ai arrêté. » explique Richardson au Palm Beach Post. « J’ai simplement ressenti que ça me déconcentrait et fatiguait mon cerveau les jours de match. J’ai arrêté et les résultats sont plutôt bons. Je vais donc continuer comme ça. Après le match par contre, je me fais un petit FIFA ou quelque chose comme ça. »

Complètement méconnu, à tel point que les fans des Bucks le raillaient récemment avec des « Who are you ? » répétés quand il s’est présenté sur la ligne des lancers, Richardson se fait un nom depuis la coupure du All Star. Non seulement en scorant 12 points de moyenne sur le mois de mars (contre 2 points sur les trois premiers mois de la saison)… mais aussi en figurant en bonne position dans les Top 10 du matin !

Explosif en pénétration, du fait justement que la défense redoute désormais son tir de loin, l’ancien de Tennessee s’est déjà payé plusieurs dunks retentissants (Greg Monroe et Kenneth Faried s’en souviennent encore !). Il est devenu incontournable dans la rotation d’Erik Spoelstra, de quoi repousser encore plus loin sur le banc le pauvre Gerald Green…

Le nouvel assassin silencieux de South Beach ?

En fait, Richardson suit à Miami la même courbe de progression qu’il a suivie en NCAA. Démarrant comme freshman à 3 points de moyenne, il a fini en senior à 16 points; avec une hausse significative et constante dans son tir de loin, de 24 à 37% de réussite de loin. Quasiment une obligation quand on sort de la même fac que Dale Ellis et Allan Houston, deux spécialistes en la matière.

« Il est très facile à coacher. Il est très réceptif. » explique Donny Tindale, son coach à Tennessee. « Quand on l’évalue ou qu’on le critique, il ne se cache pas. C’est un gamin qui a confiance en lui, un peu comme un assassin silencieux. Il a une vraie assurance. Il est du genre à assumer. »

Auteur de trois matchs d’affilée à 17, 18 puis 19 points avant son match (raté) d’hier soir, Josh Richardson a le vent en poupe. Il vient par exemple de réaliser sa meilleure performance en carrière sur le terrain des Bulls, le 11 mars dernier, avec une éruption de 16 points dans le dernier quart pour tuer les Bulls.

Avec les playoffs qui se profilent à l’horizon, le Heat peut donc se féliciter d’avoir trouvé une arme supplémentaire sur son banc. Elle ne sera pas de trop pour aller chatouiller les Cavs de LeBron James, les grands favoris à leur propre succession à l’Est.

Ses highlights à Tennessee