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Larry Sanders : « Je me verrais bien revenir en NBA »

Larry SandersExemple parmi tant d’autres dans le monde du sport, Larry Sanders a craqué sous la pression alors qu’il était parvenu à atteindre le sommet. En 2015, dans la première année de son contrat à 44 millions de dollars, il décide de tout arrêter. Il négocie alors un buy-out avec son équipe, les Bucks. La faute à des problèmes personnels, sur lesquels il est revenu pour Basketball Insiders, expliquant que ceux-ci n’étaient pas seulement psychologiques. L’homme n’était tout simplement pas heureux : être un grand joueur NBA n’a jamais été un rêve pour celui qui voulait être… océanographe.

« J’ai commencé le basket très tard et j’avais d’autres centres d’intérêt avant ça. J’aime le basket, le compétition et la camaraderie qui y règnent, mais j’ai le sentiment que le basket a pris beaucoup de ce que j’étais. Il m’a limité de bien des manières. J’ai toujours été un artiste, j’adorais dessiner, je voulais devenir océanographe. J’ai presque toujours fait du skateboard, aussi. Ce côté artistique et un peu rebelle est entré en collision avec la culture NBA. »

En effet durant sa courte carrière, Sanders multiplie les frasques extra-sportives : petites affaires de drogues ou de bagarre, spectres de cette NBA bien trop polie pour lui, qui ne l’accepte pas et ne l’acceptera jamais.

« Je suis arrivé à un point ou j’ai réalisé que la NBA était une machine. Elle continuera à tourner avec ou sans toi. Si elle peut continuer sans Allen Iverson, tu n’as pas à t’en préoccuper » plaisante-t-il. « Je me suis rendu compte que la NBA n’avait vraiment pas le temps de me connaître et de comprendre qui j’étais. C’est quelque chose que je comprends. Je voulais être quelqu’un qui est fier de son histoire. Il s’agissait toujours d’être honnête avec moi-même. Je ne voulais pas me perdre, à aucun prix. Pour aucune somme d’argent ».

Abonné aux Lakers

Larry Saunders habite aujourd’hui à Los Angeles où il continue à jouer au basket pour le plaisir et possède même un abonnement à l’année pour aller voir les Lakers. Se verrait-il retourner sur les parquets ?

« Je me verrais bien revenir en NBA enfin… je viens de la quitter. Je ne sais pas trop quoi dire. Je me verrais bien revenir en NBA. Je sais ce que je pourrais apporter, mais je ne vois pas le genre d’équipe qui aurait besoin de moi ».

Mais s’il n’exclut pas cette possibilité, l’environnement est très important comme on peut l’imaginer.

« Il faudra que ce que soit une bonne chose pour les deux parties. Et je pense qu’il faut que ça aille au-delà du terrain, il faut qu’il y ait un lien. Peut-être que j’en demande trop. Mais je ne veux pas retourner dans la situation dans laquelle j’étais. »

Pendant son absence, il a ouvert une boite de production d’artistes en tout genre, sur laquelle il a d’ailleurs lui même signé un morceau de rap. Une façon pour lui de retrouver la paix qu’il avait perdue dans la grande ligue.

« Il y a beaucoup d’idées reçues sur la NBA vu de l’extérieur. C’est dur à comprendre à moins de l’avoir vécu. Mais c’est la vie. Un pote m’a dit cette super phrase : « Le sommet n’est pas si brillant et le fond n’est pas si sombre ». Je pense que les gens sont en train de comprendre que les joueurs NBA sont des gens normaux. Ils peuvent prendre du recul et dire ‘’C’est juste un gars normal’’. »

« Je suis né à 27 ans »

Le joueur met en avant le problème du formatage des jeunes sportifs aux Etats-Unis. Arrivé tard au basket, à 15 ans, il raconte qu’il a tout de suite adoré la culture basket mais qu’il a subi un gros choc en arrivant dans une association sportive amateure structurée.

« Ça a été un choc de voir cette manipulation et comment les joueurs s’y habituent juste parce que certaines pratiques sont entrées dans les moeurs. Ils accommodaient leurs vies de ces trucs fous. »

Finalement, Sanders regrette que lui, comme beaucoup d’autres jeunes talents dans leurs disciplines, ne puissent pas faire de choix. Qu’ils soient promis à un destin qu’ils ne maitrisent pas, « tout tracé ». Il dit d’ailleurs être « né à 27 ans », le jour où il a enfin fait un choix : celui d’arrêter le basket.

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