John Wall et Bradley Beal resserrent quelques boulons pour les Wizards

Menés à la mi-temps, les Wizards n’en menaient pas large face aux Sixers hier soir.

En quête de rédemption après une première partie de saison complètement ratée à cause de nombreuses blessures, la franchise de la capitale fédérale s’est finalement extirpée du guet-apens de Philly. Non sans quelques sueurs froides.

« Nos extérieurs qui viennent filer un coup de main aux rebonds, ça a été très important, » soulignait Randy Wittman dans les colonnes du Washington Post. « Quand John va chercher six rebonds en défense, ça fait six passes de moins pour nous mettre en rythme offensivement. Mais il peut aussi remonter le ballon et réaliser un coast to coast pour trouver le gars ouvert. »

Et de fait, John Wall a été le principal artisan de la victoire des siens face aux Sixers. Avec 13 de ses 23 points (plus 11 passes) en troisième quart, il a parfaitement assumé son rôle de leader. Il a mis son équipe sur son dos et a passé la surmultipliée, déposant littéralement la défense des Sixers sur ses incartades vers le cercle.

« On doit défendre, c’est aussi simple que ça ! »

« En troisième quart, je me suis dit que ce n’était pas possible de perdre, on doit gagner ce match, » rappelle Bradley Beal. « Et c’est ce qu’on a fait. On ne peut pas se permettre de débuter le match comme on l’a fait, surtout ce dimanche. Ou sinon, on va se faire balayer de 30 points. On doit entrer dans le match avec beaucoup de concentration et d’envie. Et tout part de la défense. »

Comme d’autres équipes talentueuses avant eux, les Wizards oublient souvent que la défense fait gagner des titres. Certes, le talent offensif peut faire gagner des matchs, mais sur le long terme, et surtout quand le physique ne suit plus, c’est bien l’assise défensive qui permet de créer une culture de la gagne.

« On est revenu aux fondamentaux, » insistait précisément John Wall. « On doit simplement défendre. L’attaque n’est pas un problème pour nous. On a vécu une mauvaise soirée au niveau du tir mais on a quand même marqué 103 points. On doit défendre. C’est aussi simple que ça. Quand on défend, on s’en sort toujours très bien. »

À 27 victoires pour 30 défaites, les Wizards ne sont qu’à trois victoires de Chicago, huitième à l’Est. Et à cinq de Miami, actuellement à la quatrième place. Tout est donc encore envisageable pour Washington. Mais il ne faut plus traîner.